Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.


Mardi le 3 août, 2004
Hiranyakasipu, roi des démons.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/chant7/chap2entre.html

Verset 48
Il est vain de voir et de décrire les attributs de la nature matérielle de même que les prétendus bonheur et malheur qui en résultent, comme s'ils étaient réels. Lorsque le mental s'égare durant le jour et qu'un homme commence à se croire très important, ou lorsqu'il rêve la nuit qu'il est en compagnie d'une jolie femme, ce ne sont là que des chimères. De même, le bonheur et le malheur causés par les sens matériels doivent être considérés comme dépourvus de réalité.

Teneur et portée.
Le bonheur et le malheur issus des activités des sens matériels ne sont pas vraiment réels. C'est pourquoi la Bhagavad-gita (6-21) parle d'un bonheur qui transcende la conception matérielle de l'existence (sukham atyantokam yat tad buddhi-grahyam atindriyam). Lorsque nos sens sont purifiés de la souillure matérielle, ils deviennent atindriyas, transcendants, et lorsque ces sens spirituels sont utilisés au service du maître des sens, Hrisikesa, on peut goûter un véritable bonheur spirituel. Les joies et les peines nées du mental subtil n'ont pas de réalité concrète ; ce ne sont que des chimères. Ce n'est donc pas sur le plan du mental qu'il faut chercher le bonheur. La meilleure voie consiste plutôt à absorber le mental dans le service du Seigneur, Hrisikesa, car c'est ainsi qu'on pourra connaître une existence de véritable félicité. Les Vedas nous disent : apama-somam amrta abhuma apsarohir viharama. Considérant cette assertion, certains désirent se rendre sur les planètes édéniques pour y jouir de la compagnie des jeunes filles et y boire le soma-rasa. Toutefois, ce bonheur imaginaire n'a aucune valeur. La Bhagavad-gita (7-23) le confirme en ces termes : antavat tu phalam tesam tad bhavaty alpa-medhasam -Les homes de peu d'intelligence rendent un culte aux devas; éphémères et limités sont les fruits de leur adoration. Même si, par l'action intéressée ou le culte des devas, on parvient à s'élever jusqu'aux systèmes planétaires supérieurs pour y jouir de plaisirs matériels, la Bhagavad-gita condamne cette situation en la qualifiant de périssable (antavat). Le bonheur qu'on peut ainsi connaître est comparable à celui qu'on éprouve en étreigant une jeune femme dans un rêve ; cela peut être agréable pendant un moment, mais le fondement même de ce plaisir est illusoire. Les joies et les peines chimériques conçues par le mental dans cet univers matériel sont comparées à des rêves, car elles n'ont pas d'existence concrète. Tous les projets pour obtenir le bonheur en utilisant les sens matériels sont dépourvus de fondement réel si bien qu'ils n'ont aucune valeur.

À continuer la semaine prochaine.

© Copyright. Tous droits réservés.


Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel.
ARCHIVES
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare