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Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/chant7/chap2entre.html

Verset 49
Ceux qui possèdent la pleine connaissance de la réalisation spirituelle et qui savent que l'âme est éternelle, alors que le corps est périssable, ne sont pas accablés par l'affliction. Toutefois, ceux à qui cette connaissance fait défaut se plaignent à coup sûr. C'est pourquoi il est difficile d'instruire une personne plongée dans l'illusion.

Teneur et portée.
Selon les philosophes du mimansa, tout est éternel (nitya) et selon les philosophes du sankya, tout est transitoire (amitya ou mitya). Cependant, privés de la véritable connaissance de l'âme (atma), ces philosophes ne peuvent qu'être dans l'égarement et continuer à se plaindre comme des sudras. C'est pourquoi Srila Sukadeva Gosvami dit à Pariksit Maharaja :

Verset 50
Il y avait un chasseur qui attirait des oiseaux en leur présentant de la nourriture pour ensuite les capturer en jetant sur eux un filet. Il vivait comme s'il avait été désigné par la mort en personne pour tuer les oiseaux.

Teneur et portée.
Il s'agit là d'un incident tiré des récits historiques.

Verset 51
Tandis qu'il marchait dans la forêt, ce chasseur vit un couple d'oiseaux, des kulingas. Ce fut la femelle qui tomba victime du piège.

Verset 52
O reines de Suyajna, voyant sa femelle en grand danger entre les mains cruelles du destin, le kulinga mâle devint très malheureux. Par affection pour sa compagne, le pauvre oiseau, se voyant incapable de la délivrer, se mit à gémir sur son sort.

Verset 53
"Oh, que la Providence est impitoyable! Ma compagne, que personne ne peut secourir, se trouve en grand péril et m'appelle à son aide. Que gagnera la Providence en emportant ce pauvre oiseau ? Quel bien en retirera-t-elle ?

Verset 54
"Si la Providence est assez cruelle pour me prendre ma chère moitié, pourquoi ne me prend-elle pas aussi ? A quoi bon vivre s'il ne me reste que la moitié de mon corps, accablé que je suis par la perte de ma compagne ? Qu'obtiendrai-je ainsi ?

À continuer la semaine prochaine.