Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.


Vendredi le 13 mai, 2005
Réaliser ses projets.

Tant que l'être reste absorbé dans une conception corporelle de l'existence, ses activités demeurent sur ce plan -chose qui n'est pas très difficile à comprendre. Nous savons par expérience que les nations cherchent à se supplanter les unes les autres, de même que les hommes s'efforcent de se surpasser entre eux, tout cela au nom du progrès de la civilisation! On élabore de nombreux projets en vue d'assurer au corps le plus grand confort, et ces projets sont véhiculés par le corps subtil après la destruction du corps grossier. Il n'est pas vrai que l'être meurt en même temps que le corps grossier. Bien que de nombreux philosophes et enseignants aient l'impression que tout se termine avec l'anéantissement du corps, il n'en est rien. Narada Muni explique dans ce verset qu'à l'heure de la mort, l'être emporte avec lui les projets qu'il a élaborés durant son existence, et qu'il reçoit un autre corps afin de réaliser ces projets; c'est ce qu'on nomme punar bhavah. Lorsque le corps grossier est anéanti, les projets de l'être vivant sont véhiculés par le mental, et, par la grâce du Seigneur, l'être distinct a l'occasion de donner forme à ses projets lors de sa prochaine vie. C'est là ce que l'on appelle la loi du karma. Tant que le mental reste prisonnier des lois du karma, l'âme doit continuer de revêtir un certain type de corps grossier, vie après vie.

Le karma est constitué par l'accumulation des actions intéressées qui exposent le corps à des conditions plaisantes ou déplaisantes. Nous avons personnellement vu un homme sur le point de mourir demander à son médecin de lui donner encore quatre années de vie pour lui permettre de mener à bien ses projets. Cela signifie qu'à l'instant même de mourir, il pensait encore à ses projets. Lorsque son corps fut anéanti, il a donc certainement emmené avec lui ses projets au moyen de son corps subtil, composé du mental, de l'intelligence et du faux ego. Ainsi a-t-il obtenu une autre occasion de réaliser ses projets par la grâce du Seigneur, de l'Ame Suprême, qui est toujours présent dans le coeur.

sarvasya caham hrdi sannivisto
mattah smrtir jnanam apohanam ca

Lorsque l'être naît à nouveau, les projets qu'il avait élaborés dans sa vie précédente lui reviennent à l'esprit, grâce à l'Ame Suprême; il peut alors poursuivre ses activités. C'est ce qu'explique également un autre verset de la Bhagavad-gita (XVIII.61):

ishvarah sarva-bhutanam
hrd-dese ’rjuna tishthati
bhramayan sarva-bhutani
yantrarudhani mayaya

"Le Seigneur Suprême Se tient dans le coeur de tous les êtres, ô Arjuna, et dirige leurs errances à tous, chacun d'eux se trouvant comme sur une machine constituée par de l'énergie matérielle." (B.g., XVIII.61) Placé dans le véhicule qu'il reçoit de la nature matérielle, et éveillé au souvenir de ses actes passées par l'Ame Suprême qui est dans son coeur, l'être distinct Continue de lutter partout dans l'univers afin d'accomplir ses projets; ce faisant, il pense: "Je suis un brahmana", "je suis un ksatriya", "je suis américain", "je suis indien", et ainsi de suite. Toutes ces dénominations participent d'une même essence. Il est inutile de souhaiter devenir un brahmana plutôt qu'un Américain, ou un Américain plutôt qu'un noir, car, en fin de compte, toutes ces conceptions corporelles de l'existence sont issues de l'influence matérielle des gunas.

Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 4.29.62)

© Copyright. Tous droits réservés.


Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel.
ARCHIVES
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare