Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 18 juillet, 2005
Prahlada Maharaja le saint fils d'Hiranyakasipu. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse:
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html
VERSET 11
Prahlada Maharaja répondit: TRADUCTION J'offre mon humble hommage à Dieu, la Personne Suprême, dont l'énergie externe a créé les distinctions d'ami et d'ennemi en troublant l'intelligence des hommes. J'en fais aujourd'hui l'expérience, même si je l'avais déjà appris de source autorisée. TENEUR ET PORTEE La BhagaVad-gita (S. 18) enseigne:
vidya-vinaya-sampanne
brahmane gavi hastini suni caiva sva-pake ca panditah sama-darshinah "L'humble sage, éclairé du pur savoir, voit d'un oeil égal le brAhmana noble et érudit, la vache, l'éléphant, ou encore le chien et le mangeur de chien." Les panditah -ceux qui sont véritablement érudits, c'est-à-dire les bhaktas avancés qui voient tout d'un oeil égal et qui ont pleine connaissance de toute chose- ne considèrent aucun être vivant comme leur ennemi ou leur ami. Dotés au contraire d'une vision large, ils voient que tous les êtres font partie intégrante de Krsna, ainsi que l'explique Sri Caitanya Mahaprabhu (jivera svarupa' haya-krsnera 'nitya-dasa) Chaque être vivant, en tant que partie intégrante du Seigneur Suprême, est destiné à Le servir, au même titre que les différentes parties du corps sont destinées à servir le corps tout entier. En tant que serviteurs du Seigneur Souverain, tous les êtres vivants ne font qu'un, mais le vaisnava, du fait de son humilité naturelle, s'adresse aux autres en les qualifiant de prabhus. Un vaisnava considère si avancés les autres serviteurs qu'il estime avoir lui-même beaucoup à apprendre d'eux. C'est ainsi qu'il voit tous les autres dévots du Seigneur comme ses maîtres, ou prabhus. Bien que tous les êtres soient serviteurs du Seigneur, à cause de son humilité, un serviteur vaisnava considère un autre serviteur comme son maître. Cette compréhension au sujet du maître commence par celle du maître spirituel.
asya prasadad bhagavat-prasado yasyaprasadan na gatie kuto pi "Par la grâce du maître spirituel, on bénéficie de la miséricorde de Krsna; sans elle, nul ne peut réaliser le moindre progrès." (Gurv., 8)
saksad-dharitvena samasta-sastrair uktas tatha bhavyata eva sadbhih kintu prabhor yah priya eva tasya vande guroh sri-caranaravindam "Le maître spirituel doit être honoré au même titre que le Seigneur Suprême, car il en est le serviteur le plus intime; c'est ce que confirment toutes les Ecritures et ce que reconnaissent toutes les autorités spirituelles. Je rends donc mon humble hommage aux pieds pareils-au-lotus de mon maître spirituel, le représentant autorisé sur terre de Sri Hari (Krsna)." (Gurv., 7) Le maitre spirituel, serviteur de Dieu, accomplit le service le plus intime du Seigneur: il délivre toutes les âmes conditionnées de l'emprise de maya, qui leur fait penser "un tel est mon ennemi et un tel mon ami". A vrai dire, le Seigneur Souverain est l'ami de tous les êtres vivants, et tous sont Ses serviteurs éternels. Leur unité n'est possible qu'en fonction de cette compréhension, non pas en vertu du sentiment illusoire que nous sommes tous Dieu ou égaux à Dieu. Selon la juste compréhension des choses, Dieu est le maître suprême et nous sommes tous Ses serviteurs; à ce titre, nous sommes tous au même niveau. Prahlada Maharaja avait déjà appris tout ceci de son maître spirituel, Narada, mais il n'en était pas moins surpris de constater comment une âme fourvoyée considère une certaine personne comme son ennemi et une autre comme son ami. Tant que quelqu'un souscrit à une philosophie fondée sur la dualité, voyant ici un ennemi et là un ami, il doit être considéré comme prisonnier des rets de maya. Quant au philosophe mayavadi qui croit que tous les êtres sont Dieu et ne font donc qu'Un, il est également dans l'erreur: personne n'est l'égal de Dieu. Le serviteur ne peut égaler le maître. Selon la philosophie vaisnava, le maître est un être individuel, comme le sont également les serviteurs, et la distinction entre maître et serviteur doit subsister même après la libération. A l'état conditionné, nous considérons certains êtres vivants comme nos amis et d'autres comme nos ennemis, si bien que nous vivons dans la dualité. A l'état libéré cependant, on en vient à adopter la conception selon laquelle Dieu est le maître, et tous les êtres vivants, en tant que Ses serviteurs, ne font qu'un. À continuer la semaine prochaine. Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.5) © Copyright. Tous droits réservés.
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