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Lundi le 15 août, 2005
Prahlada Maharaja le saint fils d'Hiranyakasipu.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 17
TRADUCTION
"Ce gredin de Prahlada est né comme un arbre épineux dans une forêt de santals. Pour abattre cette forêt, une hache est nécessaire, et le bois de l'arbre épineux convient tout à fait pour faire un manche à cette hache. Visnu représente la hache servant à couper le santal de la famille des asuras, et Prahlada en est le manche."

TENEUR ET PORTEE

Les arbres épineux croissent généralement dans des lieux déserts, et non pas dans les forêts de santals; mais les brahmanas par hérédité, Sanda et Amarka, comparaient la dynastie du Daitya Hiranyakasipu à une forêt de santals, et Prahlada Maharaja à un arbre vigoureux et épineux, dont le bois résistant pouvait servir de manche à une hache, celle-ci n'étant autre que Visnu Lui-même. Un fer de hache ne peut, à lui seul, abattre un arbre épineux; il doit être monté sur un manche, lequel peut être taillé dans le bois d'un arbre épineux. De la sorte, l'arbre épineux que représente la civilisation démoniaque peut être taillé en pièces par la hache de la visnu-bhakti, le service de dévotion offert à Sri Krsna. Certains membres de la civilisation démoniaque comme Prahlada Maharaja, peuvent devenir le manche de cette démoniaque, hache et aider ainsi Visnu à réduire en pièces la forêt tout entière de la civilisation démoniaque.

VERSET 18
TRADUCTION
Sanda et Amarka, les précepteurs de Prahlada Maharaja, châtièrent et menacèrent leur élève de diverses façons, et entreprirent ensuite de l'instruire quant aux voies de la piété, de la poursuite des richesses et de la satisfaction des sens. Telle fut l'éducation qu'ils lui donnèrent.

TENEUR ET PORTEE

Dans ce verset, les mots prahradam grahayam asa sont particulièrement importants. L'expression grahayam asa signifie littéralement que les précepteurs de Prahlada Maharaja tentèrent d'inciter ce dernier à emprunter les voies du dharma, de l'artha et du kama (la piété, la poursuite des richesses et la satisfaction des sens). Ces trois buts retiennent généralement toute l'attention de l'homme, qui n'éprouve aucun intérêt pour la libération. Hiranyakasipu, le père de Prahlada Maharaja, ne s'intéressait qu'à l'or et aux plaisirs des sens. D'ailleurs, le mot hiranya signifie 'or" et kasipu indique un lit et des coussins moelleux, destinés à la satisfaction des sens. A l'opposé, le mot prahlada s'applique à une personne qui est toujours heureuse, établie dans la réalisation du Brahman (brahma-bhutah prasannatma). Prahlada est synonyme de prasannatma, qui signifie "toujours joyeux". L'adoration du Seigneur procurait à Prahlada une joie constante; mais conformément aux instructions d'Hiranyakasipu, ses précepteurs s'ingéniaient à lui enseigner des choses matérielles. Les gens à l'esprit matérialiste croient que la religion a pour but d'améliorer leurs conditions matérielles. C'est ainsi qu'ils vont au temple pour y adorer toutes sortes de devas, ceci à seule fin de recevoir d'eux quelques bénédictions susceptibles d'améliorer leur existence matérielle. Ils s'adressent également à des sadhus ou à des soi-disant svamis afin d'obtenir d'eux une méthode facile pour accéder à la prospérité matérielle. Au nom de la religion, ces prétendus sudhus s'efforcent de satisfaire les sens des matérialistes en leur indiquant des raccourcis pour connaître la réussite matérielle. A cette fin, ils leur remettent parfois un talisman ou leur confèrent une bénédiction. Parfois aussi, pour les attirer, il leur arrive de produire de l'or. Ils déclarent alors être eux-mêmes Dieu, et les insensés accourent vers eux pour accroître leurs richesses. Du fait de telles supercheries, certains se montrent réticents à opter pour une voie religieuse, et ils recommandent plutôt à la masse des hommes de travailler pour assurer leur progrès matériel. Voilà ce qui se passe partout dans le monde. Ce n'est pas d'aujourd'hui seulement, mais bien depuis des temps immémoriaux, qu'on se désintéresse de la libération (moksa). Il existe quatre principes d'action: la piété (dharma), le développement économique (artha), la satisfaction des sens (kama) et la libération (moksa). Les gens suivent une religion, la voie de la piété, afin d'acquérir des richesses matérielles. Et pourquoi désirent-ils ces richesses ? Pour satisfaire leurs sens. Ainsi la masse des hommes préfère-t-elle ces trois voies (margas) propres à une vie matérialiste. Personne ne s'intéresse à la libération; or, la bhagavad-bhakti, le service de dévotion offert au Seigneur, se trouve au-delà même de la libération. En conséquence, la voie du service de dévotion, de la conscience de Krsna, est extrêmement difficile à saisir, ce que Prahlada Maharaja expliquera par la suite. Sanda et Amarka, ses précepteurs, cherchèrent donc à l'entraîner vers les voies du matérialisme, mais leur tentative se solda par un échec.

À continuer la semaine prochaine.

Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.5)

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