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Lundi le 10 octobre, 2005
Prahlada Maharaja le saint fils d'Hiranyakasipu.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 33
TRADUCTION
Après que Prahlada Maharaja eut ainsi parlé et fut devenu silencieurx, Hiranyakasipu, aveuglé par la colère, le repoussa de ses genoux et le projeta sur le sol.

VERSET 34
TRADUCTION
Indigné et courroucé, les yeux rouges comme du cuivre en fusion, Hiranyakasipu dit à ses serviteurs: "0 asuras! Emmenez ce garçon loin de ma vue! Il mérite la mort. Faites-le périr dès que possible.

VERSET 35
TRADUCTION
"Ce garçon, Prahlada, est l'assassin de mon frère, car il a renoncé à sa famille pour se mettre au service d'un ennemi, Visnu, comme un serviteur insignifiant.

TENEUR ET PORTEE

Hiranyakasipu considérait son fils Prahlada Maharaja comme l'assassin de son frère du fait qu'il servait Visnu avec dévotion. En d'autres termes, Prahlada Maharaja allait être élevé au niveau de la libération dite sarupya, et dans ce sens, il s'apparentait à Visnu. C'est pourquoi Prablada devait périr des mains d'Hiranyakasipu. Les bhaktas, les vaisnavas, obtiennent les libérations dites sarupya, salokya, sarsti et samipya, tandis que les mayavadis sont censés obtenir la libération connue sous le nom de sayujya. Cependant, cette sayujya-mukti n'est pas très sûre, contrairement à la sarupya-mukti, la salokya-mukti, la sarsti-mukti et la samipya-mukti, qui sont tout à fait certaines et durables. Bien que les serviteurs de Visnu, Naràyana, sur les planètes Vaikunthas soient sur le même niveau que le Seigneur, les bhaktas savent très bien que le Seigneur est le maître, tandis qu'eux-mêmes sont Ses serviteurs.

VERSET 36
TRADUCTION
"Bien que Prahlada n'ait que cinq ans, voilà que, malgré son jeune âge, il a renoncé aux liens d'affection qui l'unissaient à son père et à sa mère. Il est donc assurément indigne de confiance, et il est tout à fait improbable qu'il saura se comporter convenablement à l'égard de Visnu.

VERSET 37
TRADUCTION
"Bien qu'une herbe médicinale, née dans la forêt, n'appartienne pas à la même catégorie qu'un être humain, on la gardera très précieusement si elle se révèle bénéfique. De même, si quelqu'un d'étranger à la famille nous est favorable, nous devons le protéger comme un fils. En revanche, si un membre du corps devient gangréné, il doit être amputé pour que le reste de l'organisme puisse continuer à vivre heureux. Or, dans le même ordre d'idée, si un fils se montre hostile à notre égard, nous devons le rejeter bien qu'il soit issu de notre propre chair.

TENEUR ET PORTEE

Sri Caitanya Mahaprabhu a enjoint tous les dévots du Seigneur de se montrer plus humbles que des fétus de paille et plus tolérants que des arbres; sinon, leur pratique du service de dévotion sera toujours troublée. Nous avons ici un exemple frappant de la façon dont un bhakta peut être importuné par un abhakta, bien que ce dernier soit un père affectueux. En effet, l'univers matériel est ainsi fait qu'un père abhakta devient l'ennemi de son fils bhakta. Ayant résolu de tuer son propre fils, Hiranyakasipu explique à titre d'exemple qu'il faut amputer un membre infecté car il menace le reste du corps. Bien entendu, le même exemple doit être appliqué aux abhaktas. Canakya Pandit recommande: tyaja durjana-samsargam bhaja sadhu-samagamam- le bhakta sérieusement résolu à progresser dans la vie spirituelle doit renoncer à la compagnie des abhaktas et rechercher sans cesse celle des dévots du Seigneur. L'attachement excessif à l'existence matérielle relève de l'ignorance, car cette existence est éphémère et source de souffrances. C'est pourquoi les bhaktas déterminés à se livrer au tapasya (l'austérité) en vue de réaliser leur identité spirituelle et à développer leur conscience spirituelle, doivent renoncer à la compagnie des athées que sont les abhaktas. Prahlada Maharaja persistait à ne pas approuver la conception philosophique de son père, Hiranyakasipu, mais il n'en demeurait pas moins humble et tolérant. Cependant, du fait qu'Hiranyakasipu était un abhakta, il avait l'esprit si vil qu'il était prêt à faire périr son propre fils. Pour justifier son acte, il s'appuyait sur l'exemple logique de l'amputation d'un membre infecté.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.5)

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