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Lundi le 5 décembre, 2005
Prahlada instruit ses camarades de classe.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 4
TRADUCTION
Les efforts ne visant qu'à la satisfaction des sens ou au bonheur matériel résultant de l'accroissement des richesses doivent être rejetés, car ils ne se traduisent finalement que par une perte de temps et d'énergie, sans apporter le moindre gain réel. Au contraire, celui qui oriente ses efforts vers la conscience de Krsna pourra certes atteindre le niveau sublime de la réalisation spirituelle. Jamais la prospérité matérielle ne porte de tels fruits.

TENEUR ET PORTEE

Nous voyons des matérialistes s'acharner au travail jour et nuit en vue d'accroître leurs richesses et de multiplier leurs biens matériels, mais même en supposant qu'ils retirent quelque avantage de ces efforts, cela ne résout pas pour autant le vrai problème de leur existence. Ces gens-là ignorent d'ailleurs tout du vrai problème de la vie. Cela s'explique par un manque d'éducation spirituelle. Tout particulièrement à l'époque où nous vivons, les hommes sont plongés dans les ténèbres, victimes d'une conception corporelle de l'existence; ils ne connaissent rien de l'âme spirituelle et de ses besoins. Fourvoyés par les dirigeants aveugles de la société, les gens considèrent leur corps comme étant l'essentiel, et font tout pour lui assurer le confort matériel. Une telle civilisation est condamnée, car elle ne conduit pas l'humanité vers la connaissance du véritable but de la vie. Les gens perdent simplement leur temps de même que le don précieux qu'est la forme humaine, car l'homme qui meurt comme un chien ou un chat, sans avoir cultivé la vie spirituelle, sera déchu lors de sa prochaine vie: à partir de la condition humaine, il se verra replongé dans le cycle perpétuel des morts et des renaissances. Il perdra ainsi le véritable avantage qu'offre la forme humaine: devenir conscient de Krsna et résoudre alors vraiment les problèmes de la vie.

VERSET 5
TRADUCTION
C'est pourquoi, tant qu'il demeure au sein de l'existence matérielle [bhavam asritah], l'homme parfaitement capable de distinguer le bien du mal doit s'efforcer d'atteindre le but ultime de l'existence alors que son corps est encore suffisamment sain et vigoureux, sans attendre d'être opprimé par la sénilité.

TENEUR ET PORTEE

Comme l'enseigne Prahlada Maharaja au commencement de ce chapitre, kaumara acaret prajnah. Le mot prajna désigne l'homme d'expérience, à même de distinguer le bien du mal. Celui-là ne doit pas gaspiller son énergie et sa précieuse vie humaine à peiner comme un vulgaire animal en vue d'améliorer sa situation matérielle.

Il y a dans ce verset un terme qui peut s'interpréter de deux façons -bhavam asritah ou bhayam asritah-, mais dans l'un ou l'autre sens, la conclusion reste la même. L'expression bhayam asritah indique que l'existence matérielle est toujours sous le signe de la peur, car on y rencontre le danger à chaque pas. Les matérialistes sont pleins d'angoisse et de crainte (bhayam). De même, si nous considérons l'expression bhavam asritah, le mot bhavam se rapporte à des soucis et des problèmes inutiles. C'est par manque de conscience de Krsna qu'une personne se trouve dans cette condition (bhavam), perpétuellement opprimée par la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort. Il est alors certain qu'elle sera pleine d'angoisse.

La société humaine doit être organisée en un système social constitué par quatre groupes -les brahmanas, les ksatriyas, les vaisyas et les sudras-, mais tout le monde peut pratiquer le service de dévotion. Si quelqu'un désire vivre sans ce service de dévotion, son statut de brahmana, de ksatriya, de vaisya ou de sudra perd à coup sûr tout son sens. Il est écrit: sthanad bhrastah patanty adhah -que l'on appartienne à un groupe inférieur ou supérieur, si l'on n'est pas conscient de Krsna, on ne peut que déchoir. C'est pourquoi l'homme sain d'esprit redoute toujours de choir de sa position. Il s'agit là en fait d'un principe sur lequel on doit se régler. Nous ne devons pas choir d'une position élevée. Nous pouvons atteindre le but suprême de la vie tant que nous possédons un corps suffisamment sain et vigoureux. Par suite, nous devrions vivre de façon à toujours nous maintenir en bonne santé et à conserver toutes leurs forces à nos facultés mentales et intellectuelles, afin de pouvoir distinguer le but de la vie d'une existence emplie de problèmes. L'homme réfléchi doit agir dans ce sens, en apprenant à établir une distinction entre le bien et le mal, et atteindre ainsi au but de l'existence.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.5)

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