Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.


Lundi le 12 décembre, 2005
Prahlada instruit ses camarades de classe.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 6
TRADUCTION
Chaque être humain vit cent ans tout au plus, mais pour celui qui ne parvient pas à être maître de ses sens, la moitié de ces années est complètement perdue, car il dort des nuits de douze heures, complètement enveloppé par l'ignorance. Ainsi une telle personne ne vit en réalité que cinquante ans.

TENEUR ET PORTEE

Brahma, l'être humain et la fourmi vivent chacun cent ans, mais ces cent années n'ont pas la même durée pour l'un et l'autre. Ce monde est un monde relatif, et la perception du temps y est également relative. Aussi, les cent ans de Brahma n'ont-ils pas la même valeur que les cent ans de l'homme. La Bhagavad-gita (8.17) nous enseigne qu'une journée ou douze heures de Brahma vaut mille fois quatre millions trois cent vingt mille (4 320 000) ans: sahasra-yuga-paryantam ahar yad brahmano viduh. Les mêmes cent ans (varsa-satam) peuvent donc avoir une valeur différente selon le temps, les personnes et les circonstances. En ce qui concerne les êtres humains, les chiffres donnés ici s'appliquent aux gens en général. Bien que nous ayons la possibilité de vivre tout au plus jusqu'à cent ans, nous perdons cinquante ans dans le sommeil. Manger, dormir, avoir des rapports sexuels et se défendre sont les quatre besoins du corps, mais celui qui désire développer sa conscience spirituelle et tirer pleinement parti de toute la durée de son existence doit réduire ces activités. Voilà qui lui permettra d'utiliser pleinement la totalité de sa vie.

VERSET 7
TRADUCTION
La tendre enfance, où l'on est désorienté, dure dix ans, et les dix années suivantes sont passées à jouer et à folâtrer. Vingt ans sont ainsi perdus. Puis, une fois venue la vieillesse et avec elle l'invalidité, vingt autres années se perdent par incapacité d'accomplir même des activités matérielles.

TENEUR ET PORTEE

Privé de la conscience de Krsna, l'être humain perd vingt ans dans sa jeunesse et vingt ans encore au cours de sa vieillesse, alors qu'il ne peut même plus agir matériellement et que l'angoisse le ronge à propos de ce que doivent faire scs fils et ses petits-fils ainsi qu'en ce qui concerne la protection de ses biens. La moitié de ces années s'écoule en sommeil. En outre, nous perdons trente ans de plus à dormir toutes les nuits pendant le reste de notre existence. Ce sont ainsi soixante-dix ans qui sont perdus pour celui qui ignore tout du but de l'existence et de la façon dont il doit utiliser sa forme humaine.

VERSET 8
TRADUCTION
L'homme qui n'est pas maître de son mental et de ses sens s'attache de plus en plus à la vie de famille du fait de désirs insatiables et d'une très profonde illusion. Pour cet homme atteint de folie, les années qui restent sont aussi perdues, car même pendant cette période, il ne pratique pas le service de dévotion.

TENEUR ET PORTEE

Voilà le bilan de cent années de vie. Bien que dans le présent âge il ne soit généralement pas possible de vivre cent ans, même si l'on atteint cet âge il faut compter que cinquante ans ont été perdus à dormir, vingt autres à jouer et à folâtrer, vingt autres encore en invalidité (jara-vyadhi). Ceci ne nous laisse que quelques années, mais du fait d'un attachement exagéré à la vie de famille, ces années s'écoulent également en vain, sans aucune conscience de Dieu. Il faut donc, dès le début de son existence, recevoir une formation de parfait brahmacari, puis lorsqu'on devient un grhastha, apprendre à maecitriser parfaitement ses sens en suivant les principes régulateurs. Après la vie de famille, il est impératif d'adopter la vie de vanaprastha, d'aller vivre dans la forêt, puis de se consacrer au sannyasa. C'est là la perfection de l'existence. Dès le début de leur vie, les ajitendriyas -ceux qui ne sont pas maîtres de leurs sens- n'apprennent qu'à satisfaire leurs sens, comme nous l'avons vu dans les pays d'Occident. De cette façon, c'est toute la durée de la vie, parfois même jusqu'à cent ans, qui est mal utilisée et perdue; puis, l'heure de la mort venue, on transmigre dans un autre corps, qui ne sera pas forcément humain. Au bout de cent ans, celui qui ne s'est pas comporté comme un être humain, qui n'a pas mené une vie de tapasya (d'austérité et de pénitence), devra à coup sûr renaître dans un corps de chat, de chien ou de porc. Une vie axée sur les désirs concupiscents et sur la satisfaction des sens présente donc de très grands risques.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.5)

© Copyright. Tous droits réservés.


Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel.
ARCHIVES
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare