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Lundi le 6 février, 2006
Prahlada instruit ses camarades de classe.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 17-18
TRADUCTION
Mes chers amis, fils d'asuras, il est certain que jamais et nulle part un homme ignorant tout de Dieu, la Personne Suprême, n'a pu s'affranchir de la servitude de la matière. Au contraire, les gens qui sont dans ce cas restent prisonniers des lois matérielles. Ils nourrissent un attachement profond pour les plaisirs des sens, et la femme est au centre de leur existence; en fait, ce sont de véritables jouets entre les mains des femmes séduisantes. Victimes de cette conception particulière de l'existence, ils s'entourent d'enfants, de petits enfants et d'arrière-petits-enfants, jusqu'à être ainsi complètement enchaînés à l'existence matérielle. Ceux qui s'attachent profondément à cette conception de la vie sont appelés asuras. Par suite, bien que vous soyez issus de tels êtres démoniaques, ne les fréquentez pas et cherchez refuge auprès du Seigneur Souverain, Narayana, Lui qui est la source de tous les devas, car le but ultime visé par les dévots de Narayana est d'être délivrés de la servitude de l'existence matérielle.

TENEUR ET PORTEE

Prahlada Maharaja a déjà démontré le point de vue philosophique selon lequel il faut sortir du piège profond de la vie de famille et aller vivre dans la forêt pour y chercher refuge aux pieds pareils-au-lotus de Dieu, la Personne Suprême (hitvatma-patam grham andha-kûpam vanam gato yad dharim asrayeta). Or, dans ce verset, il insiste également sur ce point. Au cours de l'histoire de l'humanité, personne, à aucun moment ni en aucun lieu, n'a obtenu la libération en nourrisant une affection et un attachement excessifs pour sa famille. Cet attachement prévaut même chez ceux qui sont apparemment très instruits. Même une fois devenus vieux ou invalides, ils ne parviennent pas à trancher les liens familiaux, car ils sont attachés au plaisir des sens. Comme nous l'avons déjà expliqué à plusieurs reprises: yan maithunadi-grhamedhi-sukham hi tuccham -ceux qu'on désigne communément sous le nom de chefs de famille sont simplement attirés par les plaisirs de la chair. Ils s'emprisonnent ainsi dans la vie de famille, et veulent ensuite que leurs enfants fassent de même. Devenant de véritables jouets entre les mains des femmes, ils glissent vers les plus sombres régions de l'existence matérielle. Adanta gobhir vitatam tamisram punah punas carvita-carvananam. Parce qu'ils sont incapables de maîtriser leurs sens, toute leur vie se passe en quelque sorte à mâcher le déjà mâché, ce qui les entraîne vers les plus ténébreuses régions de ce monde. Il faut rejeter la compagnie de ces asuras pour rechercher celle des bhaktas. C'est ainsi qu'on pourra s'affranchir de l'enchaînement à la matière.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.5)

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