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Lundi le 5 juin, 2006
Le savoir acquis par Prahlada dans le sein de sa mère.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse:
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 25
TRADUCTION
L'intelligence peut être perçue à l'état de veille, de rêve et de sommeil profond. La personne qui perçoit ces trois états doit être considérée comme le maître originel, celui qui dirige tout, Dieu, la Personne Suprême.

TENEUR ET PORTEE

Sans intelligence, personne ne peut comprendre les activités directes des sens, pas plus que l'état de rêve ou la cessation de toutes activités grossières et subtiles. Le maître et témoin de tout est Dieu, la Personne Souveraine, l'Ame Suprême, sous la direction de qui l'âme individuelle peut comprendre qu'elle est éveillée, endormie ou absorbée en une méditation profonde. Krsna déclare dans la Bhagavad-gita (15.15): sarvasya caham hrdi sannivisto mattah smrtir jnanam apohanam ca -"Je Me tiens dans le coeur de chacun; de moi viennent le souvenir, le savoir et l'oubli." Les êtres vivants sont entièrement absorbés dans ces trois états -veille, rêve et sommeil profond- par l'intermédiaire de leur intelligence. Celle-ci leur est donnée par le Seigneur Souverain, qui Se tient au côté de l'âme individuelle à la façon d'un ami Srila Madhvacarya fait observer que l'être vivant est parfois qualifié de sattva-buddhi lorsque son intelligence agit directement en vue de percevoir joies et peines par-delà les actions. Il existe un état de rêve où l'intelligence nous vient de Dieu, la Personne Suprême (mattah smrtir janam apohanam ca) Le Seigneur Souverain, l'Ame Suprême, est le maître absolu, et sous Sa direction les êtres agissent en tant que maîtres subordonnés. Il faut utiliser son intelligence pour comprendre Dieu, la Personne Suprême.

VERSET 26
TRADUCTION
De même qu'on peut percevoir la présence de l'air par les parfums véhicule, il est possible, sous la direction du Seigneur Souverain, de percevoir l'âme par l'intermédiaire de ces trois manifestations de l'intelligence. Cependant, celles-ci ne sont pas l'âme; elles sont constituées par les trois gunas et issues des activités.

TENEUR ET PORTEE

Comme nous venons de le voir, notre existence se déroule selon trois dits de veille, de rêve ou de sommeil profond. Dans chacun de ces trois nous avons différentes expériences; ainsi, l'âme est le témoin de ces états. En réalité, les activités du corps ne sont pas celles de l'âme; l'âme est différente du corps. De même que les parfums sont distincts de la substance matérielle qui les véhicule, l'âme reste détachée des activités matérielles. Cette analyse ne peut être prise en compte que par une personne qui s'est entière réfugiée aux pieds pareils-au-lotus du Seigneur Suprême. C'est 1à ce que confirme le précepte védique: yasmin vijnate sarvam evam vijnatam bhavati. Si quelqu'un comprend qui est Dieu, la Personne Suprême, il peut automatiquement comprendre n'importe quelle autre chose. C'est parce qu'ils ne cherchent pas refuge aux pieds pareils-au-lotus du Seigneur que même de grands érudits, hommes de science, philosophes et religieux sont toujours sujets à la confusion. Le Srimad-Bhagavatam (10.2.32) le confirme en ces termes:

ye 'nye 'ravindaksa vimukta-maninas
tvayy asta-bhavad avisuddha-buddhayah

Si quelqu'un n'a pas pris refuge aux pieds pareils-au-lotus du Seigneur, intelligence reste souillée, même si, artificiellement, il se croit affranchi toute souillure matérielle.

La Bhagavad-gita (3.42) enseigne:

indriydni parany ahur
indriyebhyah param manah
manasas tu para buddhir
yo buddheh paratas tu sah

Par-delà les sens se trouve le mental, au-dessus du mental l'intelligence, et plus haut encore l'âme. En dernière analyse, lorsque l'intelligence s'éclaircit par la pratique du service de dévotion, on s'établit dans le buddhi-yoga. Un autre passage de la Bhagavad-gita reprend cette idée: dadami buddhi-yogam tam yena mam upayanti te. Lorsque nous progressons dans le service de dévotion et que notre intelligence devient claire, nous pouvons utiliser celle-ci pour retourner à Dieu, en notre demeure originelle.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.7)

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