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Lundi le 7 août, 2006
Le savoir acquis par Prahlada dans le sein de sa mère.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse:
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 38
TRADUCTION
O mes amis, vous tous qui êtes fils d'asuras, sachez que le Seigneur Souverain est toujours présent dans le coeur de chaque être vivant sous la forme de l'Ame Suprême. En vérité, le Seigneur est l'ami et le bienfaiteur de tous les êtres et il n'y a aucune difficulté à L'adorer. Pourquoi, dès lors, les gens ne Le serviraient-ils pas avec dévotion? Pourquoi sont-ils tellement attachés à produire toutes sortes d'objets artificiels destinés à satisfaire leurs sens ?

TENEUR ET PORTEE

Le Seigneur étant suprême, personne ne Le surpasse ou ne L'égale; néanmoins, Il devient facilement accessible à Son dévot. On compare le Seigneur au ciel, car celui-ci, bien que vaste, reste à la portée de tous, non pas seulement des êtres humains, mais aussi des animaux. Le Seigneur Suprême,sous Sa Forme de Paramatma, existe en tant que le meilleur ami et le bienfaiteur de tous les êtres. Les Vedas le confirment: sayujau sakhayau. En tant que l'Ame Suprême, Il reste toujours dans le coeur auprès de l'être distinct. Il fait preuve d'une telle amitié envers l'être vivant, qu'Il demeure dans son coeur de façon à ce que ce dernier puisse toujours entrer en contact avec Lui sans difficulté. Ce contact est possible simplement par le service de dévotion (srvanam kirtanam visnoh smaranam pada-sevanam). Dès qu'on entend parler de Dieu, la Personne Suprême (krsna-kirtana), on entre immédiatement en contact avec Lui. Le bhakta peut ainsi entrer instantanément en contact avec le Seigneur en ayant recours à toutes les pratiques dévotionnelles ou à une seule d'entre elles:

sravanam kirtanam visnoh
smaranam pada-sevanam
arcanam vandanam dasyam
sakhyam atma-nivedanam

II y a donc pas de difficulté à entrer en contact avec le Seigneur Suprême (ko 'ti-prayasah). En revanche, pour aller en enfer, il faut faire beaucoup d'efforts. Si l'homme désire aller en enfer en ayant des rapports sexuels illicites, en mangeant de la viande, en s'adonnant au jeu et en s'enivrant, il doit pour cela acquérir toutes sortes de choses. Pour ses activités sexuelles illicites il lui faut se procurer l'argent nécessaire pour se rendre dans les maisons closes; s'il veut manger de la viande, il doit entretenir de nombreux abattoirs; pour jouer, il doit créer des casinos et de grands hôtels, et pour s'enivrer, il lui faut ouvrir nombre de débits de boissons. Il est donc très clair que si quelqu'un désire aller en enfer, il doit faire bien des efforts, alors que s'il veut retourner à Dieu, en sa demeure originelle, il n'aura aucune difficulté. Pour retourner à Dieu, on peut vivre seul n'importe où, dans n'importe quelle condition, et simplement s'asseoir pour méditer sur l'Ame Suprême, chanter et écouter ce qui a trait au Seigneur. Il n'y a aucune difficulté à approcher le Seigneur. Adanta-gobhir visatam tamisram. Celui qui ne peut être maître de ses sens doit produire de grands efforts qui le conduiront en enfer; mais tout homme sensé peut très facilement obtenir la faveur de Dieu, la Personne Suprême, car le Seigneur est toujours avec lui. La simple pratique du sravanam kirtanam visnoh suffit à satisfaire le Seigneur. Il dit même:

patram puspam phalam toyam yo me bhaktya prayacchati tad aham bhakty-upahrtam asnami prayatatmanah

Que l'on M'offre avec amour et dévotion une feuille, une fleur, un fruit, de L'eau, et cette offrande Je l'accepterai." (B.g., 9.26) On peut méditer sur le Seigneur n'importe où. C'est ainsi que Prahlada Maharaja conseilla à ses amis, tous fils d'asuras, d'emprunter cette voie du retour à Dieu, dans le monde spirituel, ce qui ne présente aucune difficulté.

VERSET 39
TRADUCTION
Les richesses, une jolie épouse et des amies, les fils et filles, la maison,les animaux domestiques comme les vaches, les éléphants et les chevaux, les économies, l'enrichissement et la satisfaction des sens -en fait, même la durée de vie pendant laquelle nous pouvons jouir de tous ces bienfaits matériels-, tout cela est certes temporaire et prompt à disparaître. Or, puisque cette vie humaine est éphémère, quel bienfait ces bénédictions matérielles peuvent'elles apporter à un homme sensé qui est devenu conscient de sa nature éternelle.

TENEUR ET PORTEE

Ce verset explique comment les partisans de l'accroissement des richesses connaissent l'échec du fait des lois de la nature. Pour reprendre les mots du verset précédent: kim visayopapadanaih -quel bienfait réel apporte ce prétendu développement économique? L'histoire du monde a formellement prouvé que tous les efforts pour améliorer la situation économique des hommes en vue d'accroître leur confort grâce au progrès de la civilisation matérialiste n'ont en rien remédié au caractère inéluctable de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort. Tout le monde a entendu parler des vastes empires qui ont marqué l'histoire de la planète -l'empire romain, l'empire mongol!, l'empire britannique, etc.-, mais toutes les sociétés qui se sont vouées à la poursuite du développement économique (sarve 'rtha-kamah) ont vu leurs efforts contrecarrés par les lois de la nature, par le biais de guerres, d'épidémies, de famines, etc. Toutes leurs tentatives se sont donc révélées aléatoires et éphémères. C'est pourquoi notre verset dit: kurvanti martyasya kiyat priyam calah -même si l'on est très orgueilleux de posséder un vaste empire, il reste que de tels empires sont éphémères; au bout de cent ou deux cents ans, tout est fini. De la sorte, toute situation économique avantageuse, pourtant obtenue au prix de grands efforts et de nombreuses difficultés, est rapidement annulée, d'où le qualificatif de calah utilisé ici. L'homme intelligent doit en conclure que la poursuite des richesses n'a rien d'agréable. La Bhagavad-gita définit l'univers matériel entier par les mots duhkhalayam asasvatam -misérable et temporaire. L'enrichissement peut sembler agréable pendant quelques temps, mais cela ne saurait durer. C'est ainsi qu'on voit de nombreux hommes d'affaires en proie à une profonde morosité, harcelés qu'ils sont par divers gouvernements qui se livrent à un véritable pillage. En conclusion, pourquoi devrait-on perdre son temps à poursuivre la richesse, puisqu'elle n'est pas durable et qu'elle ne saurait combler l'âme?

D'un autre côté, notre relation avec Krsna, le Seigneur Souverain, est éternelle (nitya-siddha krsna-prema). Les âmes pures éprouvent éternellement de l'amour pour Krsna, et cet amour permanent -qu'il s'exprime dans une relation de serviteur à maître, ou dans une relation amicale, parentale ou amoureuse- n'est nullement difficile à raviver. Tout particulièrement dans l'âge où nous vivons, nous bénéficions d'une concession: le simple chant du mantra Hare Krsna (harer nama harer nama harer namaiva kevalam) permet à l'homme de raviver sa relation originelle avec Dieu et de devenir si heureux qu'il ne désirera plus rien de matériel. Sri Caitanya Mahaprabhu disait: na dhanam na janam na sundarim kavitam va jagad-isa kamaye. Un bhakta très avancé dans la conscience de Krsna ne désire ni richesses, ni disciples, ni possessions matérielles. Rayah kalatram pasavah sutadayo grha mahi kunjarakosa- bhutayah. La satisfaction que procure la prospérité matérielle, même si elle se présente sous une forme différente, est également accessible aux chiens et aux porcs, qui, contrairement à l'homme, sont incapables de raviver leur relation éternelle avec Krsna. C'est pourquoi Prahlada Maharaja qualifie la vie humaine d'arthadam. En conséquence, si, au lieu de perdre notre temps à poursuivre une prospérité qui ne peut nous procurer aucun bonheur, nous nous efforçons simplement de raviver notre relation éternelle avec Krsna, nous aurons fait bon usage de notre vie.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.7)

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