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Mardi le 20 novembre 2001

Varanasi suite...

Les rues de Varanasi comme n'importe quelle ville du nord de l'Inde sont extrêmement bruyantes. Les vaches à l'opposée sont silencieuses et côtoient les véhicules. Elles font parties du quotidien. Ne soyez pas surpris, si un jour vous allez en Inde, voir les gens ramasser la bouse de vache. Ils s'en servent surtout comme combustible. Rien ne se perd dans ce pays.

Varanasi, cité aux mille aurores et coeur spirituel de l’Inde. Parmi les centres de pélerinage, Varanasi est le plus ancien. Les Puranas disent que cette ville fut fondée en 1200 avant J.C. On la surnomme ”Ville qui est une prière”.

Une autre aurore se lève sur Varanasi, attendue par une multitude de baigneurs qui s’amassent autour des nombreux ghâts de la rive du Gange pour offrir leurs humbles prières matinales. Dans cet acte simple de foi absolue, la cité réaffirme sa tenacité et sa force.

La ville éternelle de Varanasi est tout à fait distincte: une multitude de rues étroites et tortueuses et d’allées pittoresques submergées de pélerins, de sadhus errants (hommes saints) et de prêtres hindous (Brahmanes) dédiant des offrandes aux dieux des spectacles et des hymmes védiques; le tout se mêlant aux odeurs de l’encens qui émanent des temples.

Dès l’aube, les pélerins accomplissent les rituels de dévotion sur les marches qui descendent jusqu’au fleuve. Les femmes légèrement vêtues de leurs saris éclatants se baignent. A côté, non moins éclatants, jouent des groupes d’enfants aux sourires rayonnants d’innocence et aux yeux brillants.

L’autre nom de cette cité est Kashi, lumineuse, ou la Cité de la Lumière. Elle est considérée par les Indiens comme la capitale permanente du Seigneur Siva, le plus grand sur terre; c’est le microcosme d’un univers entier, de tout ce qui est saint et pieux.

Le trait de lumière des flèches (temples) transpercent l’azur du ciel, le bourdonnement des prières est couvert par le son des cloches dans des sanctuaires anonymes.

Tout le ghât est couvert d’ombrelles rouges sous lesquelles sont assis les Brahmans garantissant le réconfort aux âmes des défunts. La nuit, cet endroit revêt une beauté étrange.

Une visite à Varanasi sans voir les ghâts à l’aube n’est point considerée. L’immobilité de la nuit est compensée par le son assourdissant des cloches des temples, et les chants des milliers de pélerins qui se dirigent vers les eaux sacrées du Gange pour se baigner et laver les péchés accumulés pendant leur vie.

Une promenade en barque le long du fleuve, est le moyen le plus approprié pour voir les palais et les ghâts, y compris les deux ghâts de crémation où les feux funéraires brûlent 24 heures sur 24.

Varanasi, Kashi ou Bénares, figurent parmi les cités les plus vieilles du monde et représentent le coeur spirituel de l’Inde spirituelle.

Avec les premiers rayons du soleil qui chauffent en douceur le gange, des milliers de pélerins prennent le bain rituel et les ghats s’animent de gens de tous les milieux sociaux où chacun accomplit ses rites de la même manière comme on faisait il y a des siècles. Il y a plus de 80 ghats au bord du fleuve dont les plus importants sont: Dashaswamedha ghat, Manmandir ghat, Harish Chandra ghat, Manikarnika ghat, Tulsi ghat, Assi ghat et Panchganga ghat. On peut avoir une meilleure vue des ghats à partir d’un bateau naviguant à la ligne médiane ou depuis le pont de Malviya.

Par: Aprakrita dasa


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