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Dernier voyage.
New Indian Express Daily, Bangalore, Inde, 3 décembre 2001
LONDRES: L’ex-Beatle George Harrison fut incinéré sans tambour ni trompette moins de six heures après son décès, avant même que le monde ne réalise qu’il nous avait quittés.
Spiritualiste et dévot de Krishna aux contacts prolongés avec l’Inde, George Harrison préférait être incinéré et ses simples obsèques furent célébrées au Hollywood Forever Cemetery and Crematorium et ce, dans le plus grand secret afin d’assurer que son décès le délivre enfin de la « Beatlemanie ».
Ses cendres seront apportées en Inde pour être dispersées dans le Gange comme il le désirait, selon les propos d’un porte-parole du Mouvement Hare Krishna au Daily Mall. Mort du cancer jeudi dernier en présence de son épouse Olivia et de leur fils Dhani, au son de chants et prières des dévots de Krishna, Harrison fut vêtu d’un dhoti et kurta traditionnels avant d’être conduit au crématorium dans une mini-van blanche.
Deux de ses amis intimes, Shyamasundar et Mukunda Goswami, chantèrent doucement le Saint Nom jusqu’à l’instant ultime. Ces deux dévots répandirent quelques gouttes d’eau sacrée du Gange sur la tête de Harrison. Plaçant un feuille de Tulasi entre ses lèvres et un collier de feuilles de Tulasi à son cou, ils récitèrent des versets de la Bhagavad-Gita.
Réalisant qu’il risquait de mourir, George décida – il y a trois mois – de faire un pèlerinage secret à Varanasi, son lieu d’éveil spirituel, pour s’y préparer à mourir, selon le Mall. Pâle, maigre et perdant ses cheveux, il arriva à Varanasi, où il avait découvert le mysticisme oriental dans les années 60, pour s’y baigner dans les eaux sacrées et prier dans le temple.
Chant du cygne de Harrison
LONDRES:
Durant les mois précédant son décès, Harrison enregistra en catimini un dernier album, selon les médias anglais. Le Sunday Times précise que George fit jouer des chansons de ce disque pour sa famille à l’hôpital de Los Angeles, où il séjournait dimanche, quatre jours avant de mourir du cancer à l’âge de 58 ans. Harrison avait baptisé ce disque Portrait of a Leg End, une allusion cocasse à son malaise face à la célébrité, selon le journal.
Traduit de l'anglais par Priya Bhakta.
Site: http://pages.infinit.net/veda/table.html
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