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Vendredi le 25 janvier 2002

Srila Prabhupada à New-York.

Voici un bref aperçu, tiré du livre: (La vie et l'oeuvre du fondateur du Mouvement pour la Conscience de Krishna) lorsque Prabhupada avec ses premiers disciples alla pour la première fois chanter le maha-mantra Hare Krsna au Tompkins Square Park à New-York.

Il entonna finalement le maha-mantra: Hare Krsna, Hare Krsna, Krsna Krsna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare. Ils répondirent timidement, d'une voix mal assurée. Swamiji reprit ardemment et triomphalement; leurs voix se firent alors plus nettes. Les karatalas et les battements de mains marquaient la mesure —un... deux... trois, un... deux... trois. Il chanta de nouveau le montra. Ils étaient suspendus à ses lèvres. En observant son regard posé sur eux, ils perçurent la profondeur de sa concentration intérieure, sa sagesse et sa grande dévotion. Par amour pour lui, ses disciples, laissant de côté toute fausse retenue, se plongèrent dans le chant. Swamiji, tenant de la main gauche la courroie du tambour indien qu'il serrait contre son corps, modulait avec sa main droite des rythmes complexes. Hare Krsna, Hare Krsna, Krsna Krsna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare.

Une demi-heure s'écoula et l'intensité du chant allait toujours en augmentant. Les curieux rassemblés autour d'eux devenaient de plus en plus nombreux. Quelques hippies vinrent s'asseoir en tailleur au bord du tapis. Ils écoutaient, frappaient des mains et essayaient de chanter. Le petit groupe de chanteurs s'élargissait ainsi progressivement au fur et à mesure que de nouvelles personnes venaient se joindre à Srila Prabhupada et à ses disciples.

Le kîrtana attira des musiciens. Il y avait toujours dans le parc des musiciens solitaires en promenade. Lorsqu'ils apprirent qu'ils pouvaient se joindre au chant de Prabhupada, qu'ils seraient les bienvenus, ils ne tardèrent pas à s'approcher les uns après les autres. Un saxophoniste se joignit au groupe simplement parce qu'il avait été attiré par la puissance du rythme. D'autres, perçurent immédiatement le côté spirituel de la musique et les «vibrations » positives qui s'en dégageaient. Plus le nombre des musiciens augmentait, plus la foule des curieux grossissait. Au départ, Prabhupada conduisait le chant et répétait aussi le mantra avec les autres; maintenant, comme de plus en plus de personnes chantaient en même temps que lui, le kîrtana devenait un coeur ininterrompu. L'après-midi avançant, une centaine de personnes se rassemblèrent autour du groupe. Une douzaine de musiciens étaient là avec leurs instruments: congas, bongos, flûtes de bambou, flûtes traversières, harmonicas, castagnettes, tambourins et guitares.

Prabhupada était saisissant à voir. Une grande puissance rayonnait de son visage. Le front ridé et les veines des tempes gonflées par l'effort, il chantait Hare Krsna le plus fort possible afin que tout le monde puisse l'entendre. Si son allure était avenante, son chant était intense et l'on voyait que tout son être était absorbé dans la plus grande concentration.

Il ne s'agissait plus maintenant d'une de ces retraites de yoga ou de ces manifestations silencieuses pour la paix auxquelles il lui était arrivé de se joindre. Cette fois-ci, il pouvait chanter le saint nom de Dieu comme il l'entendait. C'était quelque chose de nouveau, une expérience à laquelle tout le monde pouvait participer. Il semblait d'ailleurs que le chant public du maha- mantra était bien accueilli dans le Lower East Side. La foule était devenue telle qu'un marchand de glace vint s'installer à proximité. Un groupe d'enfants blonds de cinq ou six ans étaient assis près de Prabhupada. Un jeune Polonais se tenait non loin et regardait la scène d'un air ahuri. Quelqu'un fit brûler de l'encens sur un charbon incandescent posé sur un tamis en métal.

La fumée parfumée s'éleva en ondoyant au milieu des flûtistes, des chanteurs et des percussionnistes. Sur un signe de Swamiji, ses disciples se levèrent et se mirent à danser. Les poches de son pantalon pleines de tracts « Planez à jamais », Stryadhisa, qui était grand et mince, fut le premier à danser, les bras levés vers le ciel. Acyutananda, qui se trouvait à côté de lui, l'imita ensuite. Il était vêtu d'un pull-over à col roulé noir et portait son chapelet autour du cou; ses cheveux étaient longs et bouclés, presque frisés. Ce fut ensuite le tour de Brahmananda. -Acyutananda et lui se tinrent face à face, les bras tendus comme sur le tableau du kîrtana de Sri Caitanya. Les photographes, qui étaient jusque-là restés dans la foule, s'avancèrent. Un pas vers la droite, un pas vers la gauche: prenant des poses angéliques, les garçons dansaient avec entrain le «pas du swami». Les gros chapelets rouges pendus à leur cou se balançaient en rythme.

N.B. Parce que les vidéos prennent beaucoup d'espace sur le serveur et sont dispendieux au visionnement, nous ne pouvons les présenter que deux jours.


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