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Mercredi le 27 mars, 2002

Les prétendus dirigeants.

Tous les êtres humains ont une chance de comprendre le Brahman Suprême. Les prétendus dirigeants ne connaissent pas le vrai but de la vie humaine, ils ne font donc que courir après le progrès économique et égarent ainsi la société. Chaque Etat, chaque société s'affaire à améliorer la qualité du manger, du dormir, de la vie sexuelle et de la défense. Cette vie humaine est destinée à quelque chose de bien plus élevé que la satisfaction de ces quatre impulsions animales. Le problème de manger, dormir, s'accoupler et se défendre existe dans le règne animal, et les animaux arrivent à le résoudre sans difficulté. Pourquoi la société humaine devrait-elle fournir de tels efforts pour résoudre les mêmes problèmes? La difficulté vient du fait que la masse des gens n'est pas amenée à comprendre cette philosophie pourtant très simple et qu'elle reste convaincue que le progrès de la civilisation va de pair avec l'accroissement du plaisir des sens.

De même, nombreux sont les propagandistes religieux qui ne savent comment résoudre les problèmes essentiels de la vie et qui enseignent aux gens une certaine forme de plaisir des sens. On appelle aussi celajîva-himsana. Ces prétendus hommes de religion ne transmettent pas le vrai savoir et, au lieu de cela, égarent la masse des gens. Quant aux gains matériels, n'oublions pas que tout ce que nous avons acquis dans la vie doit être quitté au moment de la mort. Malheureusement, la plupart des gens ne savent pas que la vie continue après la mort; aussi les matérialistes gaspillent-ils leur temps à multiplier des gains éphémères qu'ils devront laisser derrière eux au moment de la mort, car il est impossible d'en bénéficier éternellement. Le fait de recevoir l'adoration d'hommes à l'esprit matérialiste n'a également aucune valeur puisqu'il faudra, au moment de la mort, revêtir un autre corps. Serait-on très vénéré et couvert de titres, on ne pourra jamais emporter avec soi toutes ces décorations dans son prochain corps. D'une vie à l'autre, tout est oublié.

Caitanya Caritamrita, Madya Lila, Vol 3, Chap. 19, verset 160


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