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Lundi le 8 avril, 2002

Autoriser la consommation de chair animale.

Le gouvernement peut éventuellement cautionner la consommation de la chair de bovin. Il est expliqué qu'en de rares circonstances, lors d'une pénurie de céréales, le gouvernement pourra autoriser la consommation de viande. Toutefois, lorsqu'il y a suffisamment de nourriture, le gouvernement ne doit pas permettre que la chair de la vache soit mangée à seule fin de satisfaire les exigences de la langue. Autrtement dit, en de rares cas -lorsque les gens souffrent de la faim du fait d'un manque de céréales-, il pourra être permis de se nourrir de chair animale, mais dans aucune autre circonstance. Jamais le gouvernement ne devrait permettre l'existence d'abattoirs en vue du plaisir de la langue.

Les vaches et les animaux devraient pouvoir paître à satiété. Et si, malgré de rares pâturages, une vache ne donne pas de lait, cette vache sèche pourra servir de nourriture aux hommes en cas de disette. Selon la loi de la nécessité, la société humaine doit d'abord s'efforcer de produire des céréales et des légumes, mais si elle n'y parvient pas, elle peut alors -et alors seulement- se nourrir de chair animale. Toutefois, la société est présentement structurée de telle façon qu'elle produit suffisamment de céréales sur toute la terre. C'est pourquoi l'ouverture d'abattoirs ne saurait être toloérée. Certains pays produisent des céréales de manière tellement abondante qu'ils doivent jeter les surplus à la mer; d'autres fois, c,est le gouvernement qui en arrête la production. Pour conclure, la terre produit suffisammant de céréales pour nourrir le monde entier, mais leur distribution se trouve limitée par les lois du commerce et par l'attrait du gain. Il en résulte que certains pays manquent de céréales alors que d'autres en ont trop. Si un seul gouvernement dirigeait l aplanète entière et organisait la distribution de céréales, nul ne connaîtrait la disette, il n'y aurait aucune nécessité d'ouvrir des abattoirs, et il ne serait pas davantage utile d'élaborer de fausses théories comme celle de la surpopulation.

Srimad Bhagavatam, Chant 4, chapitre 17, verset 25


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