grhasthasya kriya-tyago
vrata-tyago vator api
tapasvino grama-seva
bhiksor indriya-lolata

asramapasada hy ete
khalv asrama-vidambanah
deva-maya-vimudhams tan
upeksetanukampaya

TRADUCTION

Il est abominable pour un grhastha d'abandonner les principes régulateurs, pour un brahmacari de ne pas observer ses voeux tant qu'il vit sous la tutelle du guru, pour un vanaprastha de vivre à l'intérieur du village et de se livrer à des activités dites sociales, de même que pour un sannyasi de s'adonner aux plaisirs des sens. Celui qui agit de cette manière doit être considéré comme le plus vil des renégats. Ces simulateurs sont plongés dans la confusion par l'énergie externe de Dieu, la Personne Suprême, et il faut les rejeter et les faire déchoir de leur position, ou bien leur témoigner de la compassion et leur enseigner, si c'est possible, comment retrouver leur position originelle.

TENEUR ET PORTEE

Nous avons répété avec insistance que l'être humain ne peut être considéré comme civilisé que s'il se conforme aux principes du varnasrama-dharma. Même si les plaisirs sexuels sont permis dans une certaine mesure au grhastha, il ne peut s'y livrer sans obéir aux règles et aux principes de la vie de famille. De plus, comme cela a déjà été dit, un brahmacari doit vivre sous la tutelle du guru: brahmacari guru-kule vasan danto guror hitam. Un brahmacari qui ne vit pas auprès de son maître spirituel, un vanaprastha qui se livre à des activités ordinaires, ou un sannyasi gourmand, qui mange de la viande, des oeufs et toutes sortes de choses aberrantes pour satisfaire son palais, ne sont que des imposteurs et doivent être immédiatement rejetés comme des individus méprisables, sans valeur. Si l'on possède néanmoins la force suffisante, on doit leur témoigner de la compassion et les instruire de telle sorte qu'ils cessent de suivre le mauvais chemin. Sinon, il faut les rejeter et les ignorer.