6) En cet âge, le chant du Saint Nom est le yoga par excellence.

Toutes les perfections du yoga peuvent être réalisées grâce au mantra-yoga, le chant du mantra Hare Krishna :

Nous apprenons de source autorisée que ce chant incarne la perfection du yoga pour l'époque à laquelle nous vivons : Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare. De nos jours, nous avons beaucoup de mal à vivre ne serait-ce qu'une soixantaine d'années, et aucun homme ne vit plus de quatre-vingts ou cent ans. De plus, ces courtes années sont toujours chargées d'angoisse et appesanties par les difficultés qu'entraînent la guerre, les épidémies, la famine et autres tribulations. Nous ne sommes par ailleurs pas très intelligents, et l'infortune nous accable. Telles sont en effet les caractéristiques des humains vivant dans cette ère de dégradation, le Kali-yuga. À proprement parler, il n'est donc pas question pour nous de réussir à pratiquer le yoga de la méditation tel que le décrivit Krishna. Nous ne pouvons tout au plus que satisfaire nos caprices personnels en adaptant ce yoga à notre façon. C'est ainsi que des gens déboursent de l'argent pour suivre des cours de gymnastique et de respiration profonde, heureux à la simple pensée qu'ils pourront peut-être ainsi prolonger leur existence de quelques années ou jouir d'une meilleure vie sexuelle. Mais nous devons bien comprendre que tout cela n'a rien à voir avec la vraie pratique du yoga.

Au cours de cet âge, le yoga de la méditation ne peut être pratiqué comme il se doit. Tous les bienfaits de ce yoga peuvent toutefois être obtenus à travers le bhakti-yoga, la pratique sublime de la conscience de Krishna, et plus particulièrement par le mantra-yoga, ou la glorification de Sri Krishna par le chant du mantra Hare Krishna. Telle est la voie recommandée par les Écritures védiques, et enseignée par de grands maîtres comme Chaitanya Mahaprabhu. De fait, la Bhagavad-Gita proclame que les mahatmas, les grandes âmes, chantent constamment les gloires du Seigneur. Celui qui désire devenir un mahatma selon les normes des Écritures védiques, de la Bhagavad-Gita et des grands maîtres doit donc adopter la voie de la conscience de Krishna et le chant du mantra Hare Krishna. Si au contraire, nosu sommes satisfaits de nous donner en spectacle en prétendant méditer et entrer en transe, assis bien droit dans la position du lotus, c'est une toute autre histoire. Mais nous devons bien comprendre que de telles exhibitions n'ont rien à voir avec la perfection réelle du yoga. La fièvre matérielle ne peut être guérie à l'aide de médicaments artificiels; nous devons suivre le véritable traitement prescrit par Krishna en personne. (PY, pp.9-10)

En cet âge, le chant du Saint Nom est plus efficace que le yoga :

L'Univers matériel est parfois comparé à une forêt en flammes. Il arrive en effet qu'un incendie éclate spontanément dans une forêt, sans cause apparente. Pareillement, dans l'Univers matériel, même si nous nous efforçons de vivre paisiblement, il se produit toujours quelque bouleversement. On ne peut vivre en paix nulle part dans l'Univers. La paix n'est accessible qu'à celui qui s'établit sur le plan spirituel, que ce soit par le yoga de la méditation, la philosophie empirique ou le bhakti-yoga. Toutes les formes de yoga sont conçues pour nous donner accès à la vie spirituelle, mais il reste que le chant des Saints Noms est tout particulièrement efficace à notre époque. Un kirtana peut se prolonger pendant pusieurs heures sans qu'on éprouve la moindre fatigue, alors qu'il est très difficile de s'asseoir dans la position du lotus et de rester parfaitement immobile pendant plus de quelques minutes. (PY, pp. 18-19)

En cet âge, le chant du Saint Nom favorise davantage la réalisation spirituelle que le yoga ou la méditation :

En Inde, yogis, bhaktas et autres spiritualistes quittent tous le foyer familial pour vivre en des sites sacrés, tel Prayaga, Mathura, Vrindavan, Hrisikesa, Hardwar, et y pratiquer le yoga dans la solitude, près des rivières sacrées, comme la Yamuna ou le Gange. Bien sûr, une telle retraite n'est pas toujours possible, surtout pour l'Occidental. Mais pratiquer, à défaut, le yoga dans quelque club à la mode, au cœur d'une grande ville, c'est perdre son temps; ces clubs savent peut-être grossir leur fortune, mais ne sauraient offrir aucun enseignement de valeur quant à la vraie pratique du yoga. Nul ne peut méditer s'il n'est maître de ses sens, s'il n'obtient un mental stable et serein. Or, le Brihan-naradiya Purana nous apprend que dans notre ère, le Kali-yuga, les gens vivront si peu de temps, connaîtront tant d'angoisses et progresseront si lentement dans la voie spirituelle, que la meilleure planche de salut sera de chanter le Saint Nom du Seigneur :

harer nama harer nama
harer namaiva kevalam
kalau nasty eva nasty eva
nasty eva gatir anyatha

" Chante le Saint Nom du Seigneur, car en cet âge de querelle et d'hypocrisie, il n'existe pas d'autre moyen, pas d'autre moyen, pas d'autre moyen. " (B.G. 6.11-12)

En cet âge, le chant du Saint Nom est plus important que le yoga méditatif :

[Maitreya dit à Vidura:] " Se pliant à d'aussi rudes austérités et pratiquant les exercices respiratoires afin d'acquérir la maîtrise du mental et des sens, Maharaja Prithu se fixa graduellement dans la spiritualité et s'affranchit entièrement de tout désir lié à l'action intéressée. "

Le mot pranayamaih est ici d'une grande importance puisque généralement les hatha-yogis et les astanga-yogis pratiquent les exercices du pranayama sans toutefois en connaître le but. Le pranayama - l'une des phases de l'astanga-yoga - a pour but de détache le mental et les sens de l'action intéressée. Or, cette notion échappe totalement aux soi-disant yogis de l'Occident. Le but du pranayama n'est pas de rendre le corps vigoureux et apte à fournir de grands efforts; il s'agit plutôt de porter son adoration vers Krishna. Le verset précédent précisait que toutes les activités de Maharaja Prithu - qu'elles relèvent de l'austérité, du pranayama ou de l'astanga-yoga - furent accomplies en vue d'adorer Krishna. Ainsi le roi constitue-t-il également un exemple parfait pour les yogis. Toutes ses activités tendaient à satisfaire Krishna, le Seigneur Souverain.

Le mental de ceux qui se vouent à l'action intéressée est toujours encombré de désirs impurs. L'action intéressée révèle notre aspiration malsaine à dominer la nature matérielle. Tant que l'être demeure la proie de désirs impurs, il est forcé de revêtir différents corps matériels, l'un après l'autre. Les prétendus yogis, qui ignorent le but réel du yoga, ne cherchent qu'à se garder en pleine forme. C'est ainsi qu'ils se vouent à l'action intéressée et se voient contraints, par la force de leurs désirs, de revêtir un nouveau corps. Ils ignorent que le but ultime de la vie est d'atteindre Krishna. Afin d'éviter à ces yogis d'errer à travers les différentes espèces de vie, les sastras stipulent que cette pratique du yoga n'est que perte de temps en cet âge. La seule voie qui permette de s'élever est le chant du maha-mantra Hare Krishna.

Le roi Prithu vécut dans le Satya-yuga, mais à notre époque, cette pratique du yoga est mal comprise par les âmes déchues qui sont incapables de suivre une voie quelconque. D'où l'injonction des sastras : kalau nasty eva nasty eva nasty eva gatir anyatha. On doit en conclure que les prétendues austérités et le yoga auxquels se consacrent karmis, jñanis et yogis restent sans valeur s'ils ne leur permettent pas de s'élever jusqu'au service de dévotion offert à Krishna. Naradhitah : à quoi bon le yoga méditatif, le karma-yoga ou la recherche empirique du savoir si l'on ne cherche pas, par l'intermédiaire de ces activités, à adorer Hari, le Seigneur Suprême ? Pour ce qui est du pranayama, on le pratique également en chantant les Saints Noms et en dansant sous l'effet de l'extase... Ici, le mot pranayama ne se rapporte à aucun autre but; il faut seulement affermir le mental et les sens afin de les utiliser dans le service de dévotion. En notre ère, cette détermination s'acquiert très aisément par le seul chant des Saints Noms : Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare. (S.B. 4.23.8)

Dans cet âge, il n'est pas toujours possible de trouver un lieu retiré; le hari-nama sankirtana s'avère donc plus pratique que le yoga :

On trouve en Inde des lieux saints où les yogis se rendent pour méditer dans la solitude, ainsi que le recommande la Bhagavad-Gita. Dans sa forme traditionnelle, il n'est pas possible de pratiquer le yoga dans un lieu public. Mais lorsqu'on parle de mantra-yoga ou de kirtana, c'est-à-dire du chant du mantra : Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare - plus il y a de personnes présentes, plus les résultats sont heureux. Il y a cinq cents ans, en Inde, lorsque Sri Chaitanya Mahaprabhu organisait un kirtana, Il plaçait seize personnes à la tête de chaque groupe pour diriger le chant, auquel répondaient en chœur des milliers de personnes. Cette pratique du kirtana, qui consiste à chanter en public les noms et les gloires de Dieu, est tout à fait praticable, et même particulièrement accessible à notre époque, alors qu'au contraire le yoga de la méditation est très ardu. La Bhagavad-Gita spécifie d'ailleurs clairement que pour le pratiquer, il faut se retirer dans un lieu saint et solitaire; autrement dit, il faut quitter le foyer. Et dans cet âge de surpopulation, il n'est pas toujours possible de trouver un tel lieu. Mais rien de tout cela n'est nécessaire pour pratiquer le bhakti-yoga.

Le bhakti-yoga comporte neuf pratiques distinctes : l'écoute, le chant, le souvenir, le service formel du Seigneur, le culte de la murti dans le temple, la prière, l'accomplissement des désirs du Seigneur, le service amical de Krishna et le sacrifice de tout ce que l'on possède. Parmi ces pratiques, l'écoute et le chant (sravanam kirtanam) sont considérées les plus importantes. Lors d'un kirtana (chant public), une personne peut chanter le maha-mantra : Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare, tandis qu'un groupe de gens écoute; et à la fin du mantra, le groupe peut reprendre le chant, permettant ainsi au premier chanteur d'écouter à son tour. L'écoute et le chant alternent ainsi dans un échange réciproque. On peut facilement se livrer à cette pratique chez soi, en famille ou entre amis, ou encore en groupes plus importants, dans un lieu public. Quant au yoga de la méditation, on peut toujours essayer de le pratiquer au cœur d'une grande ville ou en société, mais il faut bien savoir que c'est là une invention de toutes pièces n'ayant rien à voir avec la méthode recommandée dans la Bhagavad-Gita. (PY, pp. 15-16)

Le chant du maha-mantra purifie davantage que la pratique du yoga :

[Pour la pratique du yoga] il faut demeurer imperturbable quoi qu'il arrive. Si notre esprit est troublé, ou s'il y a trop de mouvement autour de soi, on ne réussira pas à se concentrer. le yoga de la méditation exige également que l'on soit sans peur; la peur n'a plus sa place lorsqu'on s'engage dans la vie spirituelle. Il faut en outre vivre en brahmacari, c'est-à-dire dans l'abstinence sexuelle la plus complète. Et aucun besoin du corps ne doit nous distraire de notre méditation. S'il en est ainsi, et qu'on suit rigoureusement cette méthode, on pourra maîtriser son mental. Une fois ces conditions remplies, il faut transférer toutes ses pensées sur Krishna, ou Vishnou; il n'est pas question d'absorber sa pensée dans le vide. C'est pourquoi Krishna déclare que celui qui pratique le yoga de la méditation pense constamment à Lui.

De toute évidence, le yogi doit se soumettre à de rudes épreuves avant de pouvoir purifier l'atma (le corps, le mental et l'âme), mais c'est un fait avéré qu'on peut obtenir le même résultat en cet âge, et avec un maximum d'efficacité, grâce au chant du mantra : Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare/ Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare. Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que cette vibration sonore transcendantale n'est pas différente de Dieu Lui-même. Lorsque nous chantons Son Nom avec dévotion, Krishna est avec nous; et lorsqu'Il est avec nous, comment pourrions-nous demeurer impur ? Par conséquent, celui qui s'absorbe dans la conscience de Krishna, dans le chant des Saints Noms de Krishna et dans le service constant de Sa personne, récolte les bienfaits du yoga dans sa forme la plus parfaite sans avoir à affronter toutes les difficultés qu'engendre la pratique du yoga de la méditation. Tel est le charme de la conscience de Krishna. (PY, pp. 17-18)

Dans le Kali-yuga, le chant constant du Saint Nom aide davantage à maîtriser le mental que le yoga :

Le mental est cañcala, vacillant, et sujet à des variations incœrcibles. Arjuna admit donc que maîtriser le mental est chose impossible, aussi ardue que de maîtriser le vent. Par exemple, si une personne se trouve dans une embarcation sur une rivière ou sur la mer, et que le vent se déchaîne, le bateau donnant de la gîte sera très secoué et difficile à contrôler, au point même de chavirer. Donc, au milieu de l'océan de la spéculation mentale et des changements de corps (bhava-samudra), on doit d'abord maîtriser le mental.

Le but du yoga (abhyasa-yoga-yuktena) est donc la maîtrise du mental grâce à un entraînement régulier. Mais ce procédé du yoga présente un risque d'échec, surtout dans l'âge de Kali, car il met en œuvre des moyens artificiels. Au contraire, si le mental est consacré au bhakti-yoga, avec l'aide de Krishna on pourra très aisément le dominer. Sri Chaitanya Mahaprabhu a donc recommandé : harer nama harer nama harer namaiva kevalam. On doit constamment chanter ou réciter le Nom du Seigneur, car ce Nom n'est pas différent de Hari, la Personne Suprême.

En récitant sans cesse le mantra Hare Krishna, on peut fixer le mental sur les pieds pareils-au-lotus de Krishna (sa vai manah krsna-padaravindayoh). Autrement, le mental vacillant planera au niveau de la spéculation intellectuelle en vue du plaisir des sens; l'être devra alors transmigrer d'un corps à l'autre... (S.B. 10.1.42)

Le yogi expérimenté, rompu à la maîtrise du souffle vital selon la méthode prescrite pour la pratique du yoga des pouvoirs, doit quitter son corps d'une façon très précise. Il lui faut d'abord obstruer l'anus avec son talon, puis, d'un point à un autre, acheminer progressivement son souffle vital vers six endroits du corps : le nombril, l'abdomen, le cœur, la poitrine, le palais, les sourcils, et finalement l'orifice qui se situe au sommet du crâne. La maîtrise du souffle vital ici décrite, et que pratique le yogi, est purement mécanique, et sa pratique s'identifie plus ou moins à un effort physique en vue d'atteindre la perfection spirituelle. Dans les temps passés, cette pratique était très commune chez les spiritualistes, car les conditions de vie et la nature humaine en ces jours la rendaient opportune. Mais aujourd'hui, avec l'influence si néfaste de l'âge de Kali, pratiquement personne n'est qualifié dans l'art de ces exercices physiques. De nos jours, on parvient plus facilement à la concentration du mental par le chant des Saints Noms et cette dernière méthode produit des résultats plus tangibles que ceux obtenus par la maîtrise intérieure du souffle vital. (S.B. 2.2.19)

Dans cet âge, le chant du mantra Hare Krishna aide davantage à maîtriser le mental que les exercices respiratoires du yoga :

[Narada Muni dit à Dhruva:] " Lorsque tu auras pris place sur ton siège, pratique les trois formes d'exercices respiratoires; tu deviendras ainsi peu à peu maître de ton air vital, de ton mental et de tes sens. Purifie-toi complètement de toute souillure matérielle, et avec beaucoup de patience porte ta méditation sur Dieu, la Personne Suprême. "

Ce verset offre une description résumée de toute la voie du yoga; il met particulièrement l'accent sur les exercices respiratoires permettant de mettre fin aux perturbations causées par le mental. Très capricieux de par sa nature, le mental est toujours changeant, mais les exercices respiratoires permettent de s'en rendre maître. Cette voie était peut-être praticable lorsque Dhruva Maharaja l'adopta, voilà des millions d'années, mais aujourd'hui il faut directement fixer le mental sur les pieds de lotus du Seigneur par le processus du chant. En effet, celui qui chante le mantra Hare Krishna se concentre aussitôt sur ces vibrations sonores et pense aux pieds pareils-au-lotus du Seigneur, ce qui lui permet de s'élever rapidement au niveau du samadhi - l'extase spirituelle. S'il chante avec persévérance les Saints Noms, lesquels ne sont pas différents de Dieu, son mental s'absorbera naturellement dans la pensée du Seigneur. (S.B. 4.8.44)

La voie de la conscience de Krishna consiste à chanter le mantra Hare Krishna et à en écouter attentivement le son de façon à ce que le mental se fixe sur la vibration spirituelle du Nom de Krishna, qui ne diffère en rien de la Personne de Krishna. Celui qui fixe ainsi directement sa pensée sur les pieds pareils-au-lotus de Krishna atteint immédiatement le but de la maîtrise réelle du mental par la méthode ici prescrite, qui consiste à libérer le passage de l'air vital. La voie du hatha-yoga, ou des exercices respiratoires, est particulièrement recommandée à ceux qui se trouvent profondément absorbés dans la conception corporelle de l'existence, mais celui qui peut adopter la méthode simple qui consiste à chanter le mantra Hare Krishna peut concentrer son mental avec davantage de facilité...

Comme l'enseigne la Bhagavad-Gita, le mental peut être un ennemi comme un ami selon les diverses manières d'agir de l'être. Si nous tournons nos pensées vers la jouissance matérielle, notre mental devient notre ennemi, et si nous les concentrons sur les pieds de lotus de Krishna, il devient notre ami... La Bhagavad-Gita (8.8) dit également qu'il faut se livrer à la pratique des exercices respiratoires (abhyasa- yoga-yuktena). En vertu de cette discipline, le mental cesse de vagabonder vers des pensées externes (cetasa nanya-gamina) et on peut dès lors se concentrer sur le Seigneur Souverain de façon constante pour ainsi L'atteindre (yati)...

Cette méthode de purification du mental est aussi recommandée par Sri Chaitanya, qui nous enjoint de chanter le mantra Hare Krishna. Et Il ajoute : param vijayate - " Gloire au sankirtana de Sri Krishna! " Le chant des Saints Noms de Krishna est couronné de succès car aussitôt qu'on adopte cette pratique, le mental devient purifié. Ceto-darpana marjanam: en chantant le Saint Nom de Krishna, l'être est débarrassé de toutes les impuretés accumulées en son mental. (S.B. 3.28.9-10)