PREMIER CHAPITRE L'antimatière et les Ecritures. Les sources de connaissance. Spiritualistes et matérialistes forment deux groupes distincts. Le spiritualiste puise ses connaissances dans les Ecrits faisant autorité, tels les Vedas. Les Textes védiques sont transmis par une lignée de maîtres authentiques (parampara); cette succession de maîtres est mentionnée dans la Bhagavad-gita. Krsna y enseigne qu'Il énonça le savoir spirituel et absolu voilà des milliers d'années à Vivasvan (deva régnant sur le soleil), qui lui-même le transmit à son fils Manu, dont descendent les générations actuelles d'êtres humains. Puis Manu, à son tour, communiqua ce savoir à Iksvaku fondateur de la dynastie ou apparut l'avatara Sri Rama. Il y a cinq mille ans, à l'époque de l'Avènement de Sri Krsna sur Terre, cette longue lignée de maîtres spirituels avait été brisée, C'est pourquoi Krsna dut à nouveau enseigner la Bhagavad-gita à Arjuna, dont Il fit le premier disciple du présent yuga. Les spiritualistes reçoivent aujourd'hui la connaissance qui fut donnée à Arjuna et transmise par les maîtres de sa lignée. Suivre cette lignée est la voie la plus parfaite pour acquérir une connaissance véritable de la matière comme de l'antimatière. Les matérialistes, pour leur part, ne croient ni en l'existence de l'Univers d'antimatière ni en celle de Dieu. Et bien que parfois intelligents et instruits, ils doivent connaître la souffrance, car abusés par les manifestations de la matière, dont l'influence les subjugue; ils se voient par là privés de toute possibilité de connaître l'Univers d'antimatière. Pourtant, leurs recherches scientifiques les amèneront graduellement à comprendre ces choses. Peut être même connaîtront-ils un jour, par la voie de la science, les caractéristiques de cet Univers où réside la Personne Suprême, Dieu. Bien que les êtres qui vivent là-bas, avec Dieu, soient Ses serviteurs, la différence qui existe entre eux n'est pas mesurable par des calculs matériels: on peut donc dire qu'ils jouissent du même bonheur. Le monde d'antimatière ne connaît aucune différence entre celui qui domine et celui qui est dominé, car leurs relations sont libres de toutes les imperfections de la vie matérielle, comme l’orgueil et l’envie.