SRIMAD-BHAGAVATAM
CHANT 5 CHAPITRE 16 Description de Jambudvipa.
yas tu maha-kadambah suparsva-nirudho yas tasya kotarebhyo
vinihsrtah pancayama-parinahah panca madhu-dharah suparsva-sikharat patantyo parenatmanam ilavrtam anumodayanti.
La distance séparant les deux mains lorsqu'on étend les bras correspond à un vyama, c'est-à-dire à environ deux mètres cinquante. Ainsi, chaque rivière faisait à peu près douze mètres de large, ce qui représente un total de soixante mètres pour les cinq rivières.
ya hy upayunjananam mukha-nirvasito vayuh samantac chata-yojanam
anuvasayati.
evam kumuda-nirudho yad satavalso nama vatas tasya skandhebhyo
nicinah payo-dadhi-madhu-ghrta-gudannady-ambara- sayyasanabharanadayah sarva eva kama-dugha nadah kumudagrat patantas tam uttarenelavrtam upayojayanti.
La prospérité de l'humanité ne dépend pas d'une civilisation démoniaque dénuée de toute culture et de toute connaissance, dotée seulement de gigantesques gratte-ciel et de grosses automobiles sillonnant à toute vitesse les autoroutes. Les produits de la nature suffisent amplement, et l'on peut parler de véritable opulence lorsqu'on trouve à profusion du lait, du yaourt, du miel, des céréales, du ghi, de la mélasse, des dhotis, des saris, de la literie, des sièges et des ornements. Lorsque l'eau des rivières irrigue abondamment le sol, toutes ces richesses peuvent être obtenues et les gens ne souffrent d'aucun manque. Cependant, tout cela dépend de l'accomplissement de sacrifices, comme l'attestent les Ecritures védiques.
''Le corps de tout être subsiste grâce aux céréales dont les pluies permettent la croissance. Et les pluies résultent du yajna, le sacrifice qu'accomplit l'homme en s'acquittant des devoirs qui lui sont prescrits." (B.g.,III.14) Si les gens suivent ces principes en pleine conscience de Krsna, la société deviendra prospère, et ils seront tous heureux aussi bien dans cette vie que dans la suivante.
yan upajusananam na kadacid api prajanam vali-palita-klama-sveda-
daurgandhya-jaramaya-mrtyu-sitosna-vaivarnyopasargadayas tapa-visesa bhavanti yavaj jivam sukham niratisayam eva.
Ce verset fait allusion à la perfection que peut connaître l'humanité même en ce monde. Les conditions misérables de l'univers matériel peuvent en effet être améliorées par une production suffisante de lait, de yaourt, de miel, de ghi, de mélasse, de céréales, d'ornements, de literie, de sièges, et ainsi de suite. Ce sont là les éléments d'une civilisation digne de l'homme. Des céréales peuvent être produites en abondance grâce à l'agriculture, et en protégeant les vaches on peut obtenir d'amples provisions de lait, de yaourt et de ghi. D'autre part, la protection des forêts assure une production abondante de miel. Malheureusement, la civilisation moderne s'acharne à tuer les vaches qui pourraient lui fournir du lait, du yaourt et du ghi, et à abattre tous les arbres qui lui permettraient d'avoir du miel; elle préfère ouvrir des usines destinées à la fabrication de vis et de boulons, ou d'automobiles, ou à la production de vin, au lieu de se livrer à des travaux agricoles. Comment, dès lors, les gens peuvent-ils être heureux? Ils doivent forcément souffrir de tous les maux entraînés par le matérialisme. Leur corps se ride et se détériore peu à peu, jusqu'à ce qu'ils en deviennent comme des nains; et leur transpiration malsaine, venant du fait qu'ils consomment toutes sortes de choses répugnantes, produit une mauvaise odeur. Ce n'est pas là une civilisation vraiment humaine. Si l'homme désire réellement le bonheur en cette vie et souhaite se préparer au mieux pour la suivante, il doit adopter la civilisation védique, où tous les biens mentionnés ci-dessus sont produits en abondance.
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare |