SRIMAD-BHAGAVATAM
CHANT 5 CHAPITRE 26 Description des planètes
infernales.
yas tv iha vai raja raja-puruso va adandye dandam pranayati
brahmane va sarira-dandam sa papiyan narake mutra sukaramukhe nipatati tatratibalair vinispisyamanavayavo yathaiveheksukhanda arta- svarena svanayan kvacin murcchitah kasmalam upagato yathaiveha- drsta-dosa uparuddhah.
yas tv iha vai bhutanam isvaropakalpita-vrttinam avivikta-para-
vyathanam svayam purusopakalpita-vrttir vivikta-para-vyatho vyatham acarati sa paratrandhakupe tad-abhidrohena nipatati tatra hasau tair jantubhih pasu-mrga-paksi-sarisrpair masaka-yuka-matkuna- maksikadibhir ye ke cabhidrugdhas taih savato bhidruhyamanas tamasi vihata-nidra-nirvrtir alabdhavasthanah parikramati yatha kusarire jivah.
Ce verset fort instructif nous apprend que les créatures inférieures, créées selon les lois de la nature pour tourmenter les êtres humains, ne sont pas sujettes à un châtiment. L'homme, quant à lui, puisqu'il possède une conscience développée, ne peut rien faire qui s'oppose aux principes du varnasrama-dharma sans être condamné. Krsna déclare dans la Bhagavad-gita (IV.13): catur-varnyam maya srstam guna-karma-vibhagasah -"J'ai créé les quatre divisions de la société en fonction des trois gunas et des devoirs qu'ils imposent à l'homme." Ainsi, tous les hommes doivent être classés dans l'un ou l'autre des quatres groupes de la société -brahmanas, ksatriyas, vaisyas et sudras- et agir en accord avec leur statut. Il ne leur est pas permis de s'écarter des règles prescrites pour le groupe auquel ils appartiennent. Un de ces principes stipule qu'il ne faut jamais s'en prendre à un animal, même s'il est de ceux qui tourmentent les hommes. Bien qu'un tigre, par exemple, ne se rende coupable d'aucune faute en attaquant un autre animal et en mangeant sa chair, l'homme, dont la conscience est développée, s'expose à un châtiment s'il agit comme lui. Autrement dit, l'être humain qui ne tire pas parti de sa conscience évoluée, mais agit comme un animal, est assuré de connaître des châtiments dans de nombreux enfers.
yas tv iha va asamvibhajyasnati yat kincanopanatam anirmita-panca-
yajno vayasa-samstutah sa paratra krmibhojane narakadhame nipatati tatra sata-sahasra-yojane krmi-kunde krmi-bhutah svayam krmibhir eva-bhaksyamanah krmi-bhojano yavat tad aprattaprahutado nirvesam atmanam yatayate.
La Bhagavad-gita (III.13) enseigne:
''Les dévots du Seigneur sont affranchis de toute faute parce qu'ils ne mangent que des aliments offerts en sacrifice; mais ceux qui préparent des mets pour leur seul plaisir ne se nourrissent en vérité que de péché." Toute nourriture nous est donnée par Dieu, la Personne Suprême: eko bahunam yo vidadhati kaman -le Seigneur pourvoit aux besoins de chaque être. Par suite, nous devons apprécier Sa grâce en accomplissant des sacrifices (yajnas); c'est là le devoir de chaque homme. A vrai dire, le seul et unique but de la vie onsiste à accomplir des yajnas, chose que Krsna Lui-même confirme dans la Bhagavad-gita (III.9):
''Il convient d'offrir l'action en sacrifice à Visnu, de peur qu'elle n'enchaîne son auteur au monde matériel. Aussi, ô fils de Kunti, remplis ton devoir afin de Lui plaire, et tu seras à jamais libéré des chaînes de la matière." Si nous n'accomplissons pas de yajnas et ne distribuons pas de prasada aux autres, notre existence est condamnée. Nous ne sommes censés manger qu'après avoir accompli un yajna et distribué le prasada à tous ceux qui sont à notre charge -enfants, brahmanas et vieillards. Celui qui, au contraire, ne cuisine que pour lui-même ou sa famille est condamné avec tous ceux qu'il nourrit; après la mort, il est envoyé dans l'enfer du nom de Krmibhojana.
yas tv iha vai steyena balad va hiranya-ratnadini brahmanasya
vapaharaty anyasya vanapadi purusas tam amutra rajan yama-purusa ayasmayair agni-pindaih sandamsais tvaci niskusanti.
yas tv iha va agamyam striyam agamyam va purusam yosid
abhigacchati tav amutra kasaya tadayantas tigmaya surmya lohamayya purusam alingayanti striyam ca purusa-rupaya surmya.
En général, un homme ne doit pas avoir de rapports sexuels avec une femme autre que la sienne. Selon les principes védiques, la femme d'un autre homme est considérée comme une mère, et il est strictement interdit d'avoir des rapports sexuels avec sa mère, sa soeur ou sa fille. Or, si l'on a des rapports sexuels illicites avec la femme d'un autre homme, c'est comme si l'on en avait avec sa propre mère, et un acte de ce genre est répréhensible au plus haut point. Notons également que le même principe s'applique à la femme: si elle a des relations sexuelles avec un homme autre que son mari, c'est comme si elle en avait avec son père ou avec son fils. Les activités sexuelles illicites sont toujours condamnées, et tout homme ou femme qui s'y livre se voit puni de la manière qu'indique notre verset.
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