SRIMAD-BHAGAVATAM
CHANT 5 CHAPITRE 26 Description des planètes
infernales.
yas tv iha vai sarvabhigamas tam amutra niraye vartamanam
vajrakantaka-salmalim aropya niskarsanti.
L'impulsion sexuelle est si forte qu'il arrive qu'un homme s'unisse à une vache, ou une femme à un chien. Ces hommes et ces femmes sont envoyés dans l'enfer du nom de Vajrakantaka-salmali. Le Mouvement pour la Conscience de Krsna interdit toute activité sexuelle illicite à ses membres. Les descriptions des versets qui nous occupent nous permettent de comprendre à quel point les activités sexuelles illicites sont pécheresses. Certains refuse de croire en ces descriptions de l'enfer, mais qu'on y croie ou non, tout doit se dérouler suivant les lois de la nature, auxquelles personne ne peut échapper.
ye tv iha vai rajanya raja-purusa va apakhanda dharma-setun
bhindanti te samparetya vaitaranyam nipatanti bhinna-maryadas tasyam niraya-parikha-bhutayam nadyam yado-ganair itas tato bhaksyamana atmana na viyujyamanas casubhir uhyamanah svaghena karma-pakam anusmaranto vin-mutra-puya-sonita-kesa-nakhasthi- medo-mamsa-vasa-vahinyam upatapyante.
ye tv iha vai vrsali-patayo nasta-saucacara-niyamas tyakta-lajjah pasu-
caryam caranti te capi pretya puya-vin-mutra-slesma-mala-purnarnave nipatanti tad evatibibhatsitam asnanti.
Srila Narottama Dasa Thakura disait dans l'un des chants qu'il a composé:
Ceux qui suivent les voies du karma-kanda et du jhana-kanda (l'action intéressée et la recherche spéculative) perdent l'occasion de renaître en tant qu'être humain; ces âmes conditionnées retombent dans le cycle des morts et des renaissances, au risque de se voir jetées dans le Puyoda Naraka (l'enfer du nom de Puyoda) où elles seront contraintes de manger des excréments, de l'urine, du pus, du mucus, de la salive et d'autres substances aussi répugnantes. Il est intéressant de noter que ce verset fait tout particulièrement allusion aux sudras. Ainsi, celui qui naît en tant que sudra doit continuellement retourner à l'océan de Puyoda pour y ingurgiter toutes sortes de matières infectes. En d'autres termes, même un homme né sudra est censé devenir un brahmana, Tel est le sens de la vie humaine; chacun doit s'améliorer. Krsna déclare dans la Bhagavad-gita (IV. 13): catur-varnyam maya srstam guna-karma-vibhagasah -"J'ai créé les quatre divisions de la société en fonction des trois gunas et des devoirs qu'ils imposent à l'homme." Même si quelqu'un possède la nature d'un sudra, il doit chercher à se perfectionner au point de devenir un brahmana. Nul ne devrait empêcher autrui de parvenir au statut de brahmana ou de vaisnava, quelle que soit sa condition actuelle. En fait, il faut devenir un vaisnava; on devient alors automatiquement un brahmana. Et cela n'est possible que par l'expansion du Mouvement pour la Conscience de Krsna, car nous nous efforçons d'élever tous les êtres au statut de vaisnava. Ainsi que Krsna l'enseigne dans la Bhagavad-gita (XVIII.66); sarva-dharman parityajya mam ekam saranam vraja -"Laisse là toute autre forme d'occupation, et abandonne-toi simplement à Moi." Il faut renoncer à ses occupations de sudra, de ksatriya ou de vaisya pour adopter les devoirs du vaisnava, qui englobent ceux du brahmana. Krsna explique à ce propos dans la Bhagavad-gita (IX.32):
"Quiconque en moi prend refuge, ô fils de Prtha, fût-il de basse naissance, une femme, un vaisya (un marchand), ou même un sudra (un simple ouvrier), peut atteindre le but suprême." La vie humaine est spécifiquement conçue pour retourner à Dieu, dans notre demeure originelle, et la possibilité d'atteindre cette perfection devrait être offerte à tous, aussi bien aux sudras qu'aux vaisyas, aux femmes et aux ksatriyas; tel est le but visé par le Mouvement pour la Conscience de Krsna. Cependant, celui qui se complaît dans sa condition de sudra devra souffrir comme l'explique ce verset: tad evatibibhatsitam asnanti.
ye tv iha vai sva-gardabha-patayo brahmanadayo mrgaya vihara atirthe ca
mrgan nighnanti tan api samparetal laksya-bhutan yama-purusa isubhir vidhyanti.
Dans les pays occidentaux particulièrement, les aristocrates entretiennent des chiens et des chevaux pour chasser dans la forêt. Mais que ce soit en Occident ou en Orient, il est de mode pour les aristocrates du kali-yuga de se rendre dans la forêt pour y tuer sans nécessité des animaux. Les hommes appartenant aux groupes supérieurs de la société (les brahmanas, les ksatriyas et les vaisyas) devraient cultiver la connaissance du Brahman; il leur incombe également de fournir aux sudras la possibilité de s'élever eux-mêmes jusqu'à ce niveau. Mais si, au lieu d'agir ainsi, ils vont à la chasse, ils seront punis comme l'indique ce verset. Non seulement les serviteurs de Yamaraja les transperceront de leurs flèches, mais ils seront en outre jetés dans l'océan de pus, d'urine et d'excréments décrit dans le verset précédent.
ye tv iha vai dambhika dambha-yajnesu pasun visasanti tan amusmil
loke vaisase narake patitan niraya-patayo yatayitva visasanti.
Krsna déclare dans la Bhagavad-gita (VI.41): sucinam srimatam gehe yoga-bhrasto bhijayate: "Celui qui a pratiqué le bhakti-yoga au cours de sa vie obtient de renaître dans une noble famille de brahmanas ou d'aristocrates." Ayant obtenu une telle naissance, il devrait l'utiliser pour parfaire sa pratique du bhakti-yoga; cependant, il arrive souvent que du fait de mauvaises fréquentations, l'homme oublie que sa condition élevée lui a été accordée par le Seigneur Suprême et il gâche cet avantage en accomplissant différentes sortes de prétendus yajnas, comme le kali-paja ou le durga-puja, où de pauvres bêtes sont sacrifiées. Notre verset décrit le châtiment réservé à ceux qui agissent de la sorte. Les mots dambha-yajnesu doivent également retenir notre attention dans ce verset. Celui qui enfreint les instructions védiques concernant l'accomplissement des yajnas, feignant de sacrifier alors qu'il ne veut en réalité que tuer des animaux, est appelé à être châtié après sa mort. A Calcutta, il existe de nombreux abattoirs où l'on vend de la chair animale prétendument offerte en sacrifice à la déesse Kali. Les sastras prescrivent que l'on peut sacrifier une petite chèvre devant la déesse Kali, une fois par mois. Toutefois, il n'est dit nulle part que l'on puisse maintenir un abattoir sous prétexte de sacrifices cultuels, et tuer ainsi des animaux chaque jour sans raison. Ceux qui se livrent à de tels actes recevront le châtiment décrit dans ce verset.
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