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Lundi le 22 mars, 2004
Réaction à l'article: "
Pas au bout de ses peines."

Voici la réaction de Renata Kalman suite à l'article: "Pas au bout de ses peines." présenté le 16 mars dernier. Je voudrais vous rappeler, que les réactions envoyées par les abonnés(es) de la Nouvelle du Jour sont placées telles que je les ai reçues.

Réaction de Renata Kalman.

Haribol Aprakrita dasa,

je lis les Nouvelles du jour régulierement. celle de ce matin est tres intéressante aussi, en plus elle présente un de tes proches donnant un caractere plus personnel a cet écrit. je voudrais faire quelques remarques sans prétendre a l'exhaustivité.

je crois que chacun de tous a un parent qui est malade ou simplement vieux. ces personnes représent les trois types de quatre souffrances: maladie, vieillesse, mort. dans la plupart des cas ces trois semblent inséparables.

a propos des vieux, certains posent la question que pendant combien de temps il faut vivre en souffrance? l'intensité, la force de la souffrance et l'endurance peuvent etre différents selon les individus.

quant aux gravement malades et maladies inguérissables lorsque les malades ne cessent pas de sentir une douleur insupportable toute la journée, on rencontre parfois la question de l'euthanasie qui a deux types: le type actif de l'euthanasie, quand le médecin donne quelque chose de sérum au malade, est considéré comme le suicide médicalement assisté. celui-ci est largement inacceptable et interdit par la loi dans la plupart des pays. au point de vue médicale, les médecins prononcent le serment d'Hippocrate qui les obligent de faire tout ce qu'ils peuvent pour sauver le patient et le tenir en vie le plus longtemps possible. et comme on sait bien selon les Védas, on n'a aucun droit d'interrompre l'évolution d'un ame.

l'autre type de l'euthanasie, nommé passif, veut dire que laisser survenir la mort sans interrompre son processus... le médecin ne donne plus aucun produit chimique au malade pour prolonger la vie de celui-ci et il ne le met pas dans des conditions artificielles non plus, branchant aux appareils respiratoires par exemple pour le tenir en vie pendant des mois. il est inévitable de mourir, changer de notre corps a un autre. trop de souffrances obscurcissent la conscience qui ne peut plus se diriger vers Krisna...

Pour autant que je sache, les Vedas accepte ce dernier, mais ou est le stade quand un médecin (dévot de Krisna) devrait abandonner de prolonger la vie d'un patient? je crois qu'il est tres tres difficile de trouver cette limite.

Renata Kalman


Réponse par Aprakrita dasa

Hare Krishna Renata Kalman

Tu as fais de bons commentaires et je vois que tu as bien compris les enseignements de la Conscience de Krsna. Il est bien encourageant de voir que cette philosophie est bien comprise.

Non seulement les personnes âgées représentent les trois types de quatre souffrances matérielles mais nous sommes tous dans la même galère, si tu permets l'expression. Cependant, à un âge avancé, c'est plus évident.

En effet, il semble que la médecine prolonge les gens. On devrait dire cependant qu'ils prolongent leurs souffrances. Que sert de vivre dans un corps si malade et de souffir tant?

Dans la culture védique, lorsqu'un personne devenait âgée et qu'elle se rendait compte qu'elle en avait plus que pour quelque temps à vivre elle laissait tout pour aller dans la forêt et quitter son corps. Bien entendu, faire ceci aujourd'hui, on serait accusé de cruauté, mais il est aussi très cruel aussi de prolonger la vie et en même temps les souffrances par des médicaments.

La Conscience de Krishna se propose d'arrêter toutes ces souffrances et de retourner dans un monde ou tout ceci n'existe pas. Ce qui compte, n'est pas de savoir quand il faut arrêter les médicaments, mais de retourner avec Krishna pour ne plus avoir à souffrir. La Conscience de Krishna est le mouvement le plus philanthropique qui soit, car il arrête la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort. Quel autre mouvement philanthropique propose ceci? C'est pourquoi, il faut le prendre au sérieux et étudier cette grande philosophie et bien entendu surtout la mettre en pratique.

Le bhakti yoga est d'application joyeuse. Il suffit de chanter, danser et festoyer. Quoi de plus simple? Qui n'aime pas ces choses?

Comme on le dit: "Chantez Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare" et votre vie deviendra sublime.

Dans le monde spirituel, il n'y a plus de naissance, de maladie, de vieillesse et de mort. C'est l'endroit où il faut aller et nous offrons à tous la manière d'y retourner.

Il n'y a pas à prolonger la vie, car nous y vivons éternellement. Il n'y a plus de pilules car nous ne sommes plus malades, il n'y a plus d'euthanasie car nous ne mourons plus. Alors pourquoi ne pas y aller? C'est l'endroit que nous recherchons tous. Il suffit de réciter le maha mantra. Ce n'est pas difficile. Tous peuvent le faire, à la maison, en se promenant, n'importe où. C'est facile et si bénéfique. Pourquoi ne pas en profiter et en plus c'est gratuit.

Encore une fois merci pour avoir pris le temps d'envoyer ta réaction à l'article "Pas au bout de ses peines."

Au plaisir de te reparler.

Aprakrita dasa

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