SRIMAD-BHAGAVATAM
CHANT 3 CHAPITRE 17 Victoire d'Hiranyaksa
dans toutes les directions de l'univers.
kharas ca karkasaih ksattah
khurair ghnanto dhara-talam kharkara-rabhasa mattah paryadhavan varuthasah
Les ânes, également, ont le sentiment d'appartenir à une race des plus respectables, et lorsqu'ils galopent ici et là en troupeaux et qu'ils se veulent joyeux, il faut y voir un signe funeste pour les hommes.
rudanto rasabha-trasta
nidad udapatan khagah ghose ranye ca pasavah sakrn-mutram akurvata
gavo trasann asrg-dohas
toyadah puya-varsinah vyarudan deva-lingani drumah petur vinanilam
grahan punyataman anye
bhaganams capi dipitah aticerur vakra-gatya yuyudhus ca parasparam
L'univers entier se meut sous l'influence des trois gunas. Les êtres gouvernés par la vertu sont dits appartenir aux espèces pieuses -il existe également des terres pieuses, des arbres pieux, etc. Et il en est de même avec les planètes; plusieurs d'entre elles sont dites vertueuses, et d'autres comme Saturne et Mars sont dites impies. Lorsque les planètes pieuses brillent d'un grand éclat, c'est un signe faste, mais lorsque ce sont les planètes funestes qui rayonnent d'un éclat particulier, il faut voir là un signe de mauvais augure.
drstvanyams ca mahotpatan
atat-tattva-vidah prajah brahma-putran rte bhita menire visva-samplavam
Selon le septième chapitre de la Bhagavad-gita, les lois de la nature sont si intransigeantes qu'il s'avère impossible pour l'être vivant d'échapper à leur emprise. Le Texte explique également que seules les âmes totalement abandonnées à Krsna dans la Conscience de Krsna, peuvent être sauvées. Les descriptions du Srimad-Bhagavatam nous apprennent que c'est en raison de la naissance de deux grands asuras qu'étaient survenues tant de catastrophes naturelles. Par voie indirecte, nous pouvons également comprendre, tel qu'expliqué précédemment, que lorsque surviennent d'incessants bouleversements à la surface de la Terre, c'est que quelque être démoniaque a vu le jour ou que le nombre des impies s'accroît. Jadis, il n'y avait que deux asuras, ceux nés de Diti, mais ils causaient de grands remous. Mais, à l'heure actuelle, d'autant plus que nous vivons dans l'âge de Kali, de telles perturbations sont toujours visibles, ce qui indique sans aucun doute que le nombre des êtres démoniaques s'est accru. Pour freiner l'accroissement des êtres impies, la civilisation védique avait décrété plusieurs lois et principes de vie sociale, parmi lesquels le plus important consiste en la pratique du garbhadhana, cérémonie qui permet d'obtenir de bons enfants. Dans la Bhagavad-gita, Arjuna fait remarquer à Krsna qu'avec l'apparition d'une population indésirable (varna-sankara), le monde entier devient un enfer. L'homme aspire ardemment à la paix dans le monde, mais tellement d'enfants non désirés voient le jour, privés du bienfait de la cérémonie du garbhadhana, tout comme les asuras nés de Diti. Celle-ci brûlait tant de désir qu'elle força son époux à s'unir à elle à une heure inopportune, en conséquence de quoi les asuras naquirent et causèrent de grandes perturbations. Au moment de la procréation, les époux doivent procéder de manière à obtenir une progéniture vertueuse. Si chaque chef de famille s'applique à respecter le système védique, alors naîtront de bons enfants, et non des asuras, et de là viendra tout naturellement la paix dans le monde. Nous ne pouvons espérer la paix si nous n'observons pas les règles de vie assurant l'ordre à l'intérieur de la société. Au contraire, nous aurons à subir les conséquences sévères prévues par les lois de la nature.
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