Śrīmad-Bhāgavatam 2.4.2
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Los Angeles, 26 juin 197
Cāṇakya Paṇḍita a dit, putra-hīnaṁ gṛhaṁ śūnyam : "La vie de famille sans enfant est nulle." C'est zéro. Il y a... Il a calculé quelques zéros. Le premier zéro est : avidyaṁ jīvanaṁ śūnyam : "Celui qui n'est pas éduqué, sa vie est nulle." Avidyaṁ jīvanaṁ śūnyaṁ diśaḥ śūnyā abāndhavāḥ. Vous allez faire du tourisme, visiter, mais si là où vous allez, il n'y a pas de temple ou d'ami, alors votre tourisme sera nul. C'est pourquoi le système indien veut que les touristes se rendent à différents pèlerinages ou chez des amis. Avidyaṁ jīvanaṁ śūnyaṁ diśaḥ śūnyā abāndhavāḥ putra-hīnaṁ gṛhaṁ śūnyam. Et vous vous êtes marié, mais s'il n'y a pas de problème, alors c'est zéro. Putra-hīnaṁ gṛhaṁ śūnyam. Sarva-śūnyā daridratā. Et si vous n'avez pas d'argent, alors tout est nul. Même si l'on a une maison, un enfant ou une éducation... Il y a tant de personnes instruites. S'ils n'ont pas d'emploi, leur vie est nulle. Ainsi, ato gṛha-kṣetra-sutāpta-vittaiḥ. Dès que nous sommes unis, hommes et femmes, nous avons besoin de ces choses : une belle maison ou un appartement, un champ pour produire de la nourriture, des amis, suta, puis des enfants.
Les enfants, les amis... Et aussi l'argent. Sans argent... parce que sans argent, tout sera nul. Ainsi, tout comme un arbre étend progressivement ses racines, notre attirance, cette attirance homme-femme, devient profondément enracinée grâce à ces choses. Gṛha-kṣetra-sutāpta-vittair janasya moho 'yam. C'est l'illusion. C'est l'illusion. Janasya moho 'yam ahaṁ mameti [SB 5.5.8]. Ce mamatā. "C'est le 'je', c'est le mien." Et un jour, le Monsieur de la Mort viendra, il cassera tout, brisera tout. Nous l'oublions. Mais nous voulons rester ici avec ce sentiment de "je" et de "mien", mais la Bhagavad-gītā dit, Kṛṣṇa dit, que "Ces vauriens qui ne sont pas conscients de Dieu et qui créent ahaṁ mameti [SB 5.5.8], un très, très grand plan pour devenir heureux, tout le bonheur est démantelé par Moi en tant que la mort." Kṛṣṇa est en fin de compte la mort. Comme Hiraṇyakaśipu. Il préparait tant de choses, mais Nṛsiṁhadeva est apparu comme la mort et a tout détruit.