LE GOUT SUBLIME

"Vous êtes ce que vous mangez"

Le végétarisme et le développement de la personne.

Pour que le végétarisme soit une aide à l'évolution humaine, il doit être un des premiers pas vers une vie meilleure sur tous les plans: physique, moral, mental, spirituel; sinon le végétarisme ne serait qu'une béquille supplémentaire pour le maintien du moi égoiste et ne ferait qu'entraver l'évolution de l'homme.

Sundari-Spendjian

Un mode de vie supérieur.

Lorsqu'une personne adopte le végétarisme, il lui est plus facile de rester paisible, heureuse, productive et soucieuse du bien d'autrui. Comme le disait si bien le brillant physicien Albert Einstein: "Le végétarisme, par son action purement physique sur la nature humaine, influerait de façon très bénéfique sur la destinée de l'humanité."

Voici plusieurs citations de personnes célèbres montrant comment une diète végétarienne favorise notre développement physiologique, psychologique et spirituel.

"Comme dernière conséquence du meurtre des animaux, le sang humain, abruti, ne peut plus s'élever aux choses intellectuelles."

Bossuet, théologien et échuain français

Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose à la pureté de l'âme."

Michelet, historien et philosophe français.

"Le régime pythagoricien est un facteur puissant de haute évolution humaine, parce qu'il assure le rendement le plus parfait et le plus harmonieux des forces spirituelles, vitales et physiques. Sur l'esprit d'abord il agit en le purifiant, en lui épargnant des incitations à la brutalité et à la sensualité. Il permet un meilleur développement intellectuel, parce qu'il facilite à coup sûr le jeu des opérations cérébrales. Tous les individus qui abandonnent l'usage des viandes sont surpris de constater combien leur esprit devient plus lucide, leur clairvoyance plus grande et leur but plus élevé. La douceur, l'optimisme, le sang- froid et la joie de vivre se font jour progressivement. L'individu se sent transporté dans un monde supérieur, parce qu'il a libéré son cerveau d'influences malsaines, fortifié son sens moral, élargi l'horizon de ses pensées, facilité l'éducation de sa volonté et accru sa valeur spirituelle."

Dr Paul Cartori, médecin

"Les corps, appesantis par les viandes, sont accablés de maladies; une vie frugale les rend plus saine, plus robustes et coupe la racine de tous les maux. La multitude des aliments étouffe la chaleur naturelle, et c'est de là que viennent toutes les maladies."

Saint Basile-le-Grand, père et docteur de l'église chrétienne.

"Notez que les races habituées à se passer de chair animale sont caractérisées en général par leur non-agressivité, leur pondération, la maîtrise de leurs passions, ceci parce que leurs vibrations émotives violentes n'ont pas été entretenues par celles fournies par l'alimentation. Les émotions pures, au contraire, sont favorisées par une alimentation pure et contribuent à leur tour à une pensée pure. C'est le cas de beaucoup dhindous."

Dr. Ad Ferrière, docteur en chimie

"La viande ne sert qu'à développer des instincts bestiaux, la lubricité, la luxure, l'alcoolisme."

Tolstoi écrivain saviétique

"Puisque vous savez déjà avec quelle ardeur j'ai abordé l'étude de la philosophie pendant ma jeunesse, je ne vous cache pas l'admiration que les préceptes de Pythagore m'ont inspirée. Sodon, et après lui Sextus, résolurent tous deux de s'abstenir de la chair des animaux. Ils le firent pour des raisons différentes, mais également nobles. Sodon pense que l'homme peut se satisfaire largement sans verser le sang des animaux.

Une fois la pratique du meurtre alimentaire devenue habituelle, dit-il, pour la satisfaction de l'appétit, la brutalité passera en même temps dans nos moeurs. De plus, il ajoute que cette variété d'alimentation n'étant pas naturelle à l'homme, est par suite nuisible à la santé. Et quand même je vous prive de la chair, dit-il, je vous prive seulement de la nourriture des lions et des vautours. Frappé de tels arguments, moi aussi j'ai quitté l'usage de la viande des animaux, et, à la fin d'une année, mes nouvelles habitudes m'étaient devenues, non seulement faciles, mais délicieuses; et même il me semblait que mes capacités intellectuelles devenaient de plus en plus actives."

Sénèque savant stoïcien et moraliste

"La nourriture carnée porte les inquiétudes, les convoitises, les acharnements, les agressivités de la bête; la nourriture végétale, la fraîcheur et le stabilité de la plante..."


Lanza Del Vasto, pacifiste

"Les animaux, à l'époque actuelle, sont assassinés industriellement dans une atmosphère d'horreur, de révolte et de souffrance sans nom... La conséquence de ce fruit, est que les contemporains n'absorbent pas seulement de la viande, ils absorbent en même temps de la colère, de la révolte et de la bestialité."

Papus, docteur en philosophie

Le Dr Bonnejoy, après avoir énuméré une longue série de saints dont il a étudié la vie, saint Martin, saint Bénédict, saint François-Xavier, sainte Catherine de Sienne, saint Dominique, saint Yves de Kermartin, sainte Thérèse, saint Bernard, saint Charles de Borromée, etc., a trouvé qu'ils étaient végétariens stricts; il conclut: "Le vegétarisme est pour ainsi dire la caractéristique constante des saints. Ils y sont tous venus à un moment de leur vie, ayant reconnu que c'était le plus sûr moyen pour préparer et activer leur développement spirituel."

Dr Bonnejoy, tiré de: "Végétarisme et spiritualité.

"Nos jardins nous présentent tous les délices imaginables, tandis que l'abattoir et la boucherie sont pleins de sang figé et de puanteur abominable."

John Ray, botaniste

"Si vous étiez convaincu qu'en donnant de la viande à vos enfants, vous leur communiquiez tous les vices, vous arrêteriez cette main malfaisante, et vous aimeriez mieux qu'elle se desséchât, plutôt que de lui faire exécuter un tel acte."

Francis Bacon, philosophe anglais

"Ah! qu'il est doux, saint et innocent, le spectacle d'une table ainsi garnie, et quelle différence avec un repas composé de chair fumante d'animaux égorgés et massacrés. Assurément, l'homme ne possède nullement l'organisation d'un être carnivore; la rapine et la voracité ne lui sont pas naturelles; il ne possède ni dents pointues, ni griffes pour déchirer une proie; mais au contraire, il est pourvu de mains faites pour recueillir les fruits et les légumes, et de molaires propres à les mâcher."

John Ray, botaniste

"Spectacle étrange, de voir une mère donner à sa fille, qu'hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes, et ces dangeureux excitants; le vin, l'exaltation même; le café, poison des nerfs; et elle s'étonne de la voir violente, fantasque, passionnée. C'est elle-même quelle doit accuser."
Michelet historien et philosophe français

"Il est impossible d'établir une différence bien marquée, au point de vue logique et moral, entre l'habitude de manger la chair des bêtes et la manière d'agir des cannibales. Ce n'est que par habitude irréfléchie que l'on excuse l'une et condamne l'autre."

"Je mange de tout ce qui ne jouit pas de la vie animale; ces aliments m'offrent une variété bien plus grande que le régime de chair."
"L'habitude de la dévoration, la soif de sang, ont rendu féroce l'homme physique et éteint l'homme moral..."

Charles Ménard, philosophe français

"Pour la femme et pour l'enfant, c'est une grâce, une grâce d'amour, d'être surtout frugivore, d'éviter la fétidité des viandes et de vivre plutôt des aliments innocents qui ne causent la mort de personne, des suaves nourritures qui flattent l'odorat autant que le goût."

Michelet, historien et philosophe français

"Ma mère croyait, et je le crois aussi, que cette nourriture (carnée), plus succulente et plus énergique en apparence, contient en soi des principes irritants et putrides qui agitent le sang et abrègent les jours de l'homme... Elle ne me laissa jamais manger de la viande avant l'âge où je fus jeté dans la vie pêle-mêle des collèges. Pour m'en ôter le désir, si je l'avais eu, elle n'employa pas de raisonnements, elle se servit de l'instinct qui raisonne mieux en nous que la logique... (L'auteur décrit la cour d'une boucherie qu'il visita avec sa mère.) Des ruisseaux de sang fumaient ça et là sur le pavé; une profonde pitié, mêlée d'horreur, me saisit; je demandai à passer vite. L'idée de ces scènes horribles et dégoûtantes, préléminaires obligés d'un de ces plats de viande que je voyais servis sur la table, me fit prendre la nourriture animale en dégoût et les bouchers en horreur... J'ai conservé une répugnance raisonnée pour la chair cuite, et il m'a toujours été difficile de ne pas voir, dans l'état de boucher, quelque chose de celui du bourreau. Je ne vécus donc, jusqu'à douze ans, que de pain, de laitages, de légumes et de fruits. Ma santé n'en fut pas moins forte, mon développement pas moins rapide, et peut-être est-ce à ce régime que je dus cette pureté de traits, cette sensibilité exquise d'expressions, et cette douceur sereine d'humeur et de caractère, que je conservai j'usqu'à cette éfflue."

Lamartine poète français

"Le régime alimentaire basé sur la viande et les spiritueux, en rapprochant l'homme des espèces inférieures, immerge d'autant plus son âme pendant le sommeil dans les fluide, grossiers et inférieurs."

Saint Yves d'Alveydre

"Nous avons dit que le disciple d'Hermès doit pratiquer la purification sur les plans spirituel, animique et physique à la fois. La purification physique requiert une alimentation exclusivement végétarienne..."

"La nourriture animale est la cause de toutes les corruptions organiques; son usage incite l'homme vers ses penchants instinctifs et il est l'origine de la laideur et de la difformité des races."

"La cruauté, la barbarie, la luxure, le crime sont issus du carnivorisme... le vrai, le beau, le bien naissent du végétarisme."
Jean Mavérie, tiré de: "La médecine hermétique des plantes." "Il est nécessaire de se soumettre à certaines règles d'alimentation; il faut choisir la nourriture qui rend l'âme la plus pure. Si vous allez dans une ménagerie, vous en aurez la preuve inunédiate. Voici les éléphants, animaux énormes, mais calmes et doux; et voici les lions et les tigres; vous les trouvez en perpétuel mouvement; cela vous montre bien les conséquences dues à la différence de nourriture."

Vivekananda, philosophe bengali
"Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es."

Brillat-Savarin, gastronome et auteur français