Sélectionnez votre langue

Connexion

 7,26

 

Dans la conscience de Krishna, nous préférons voir tous les êtres d'un oeil égal, comme le dit la Bhagavad-Gita (V. 18):

vidyâ-vinaya-sampanne
brâhmane gavî hastini
suni caïva svapâke
panditâh sama-darsinah
 

« L'humble sage, éclairé du pur savoir, voit d'un oeil égal le brahmane noble et érudit, la vache, l'éléphant, ou encore le chien et le mangeur de chien. »

L'érudit, voit tous les êtres vivants sur un pied d'égalité. Étant érudit, le dévot fait preuve de compassion et peut oeuvrer pour le véritable bien-être de l'humanité. Il sent et voit effectivement que tous font partie intégrante de Dieu; que d'une façon ou d'une autre, ils sont entrés en contact avec l'Univers matériel où ils ont emprunté différentes variétés de corps selon différents karmas.

Les maîtres du savoir (pânditâh) ne font pas de discrimination. On ne les entendra pas dire: « Voici un animal; qu'on l'envoie à l'abattoir afin qu'un homme puisse le manger. » Non. Pourquoi abattre les animaux? L'être vraiment conscient de Krishna se montre bon envers tous. D'où l'un de nos principes philosophiques : « aucune consommation de viande ». Bien sûr, refusant d'entendre la vérité, des vauriens sous l'influence de l'ivresse protesteront peut-être contre cet interdit: « Quel non-sens! La viande est notre nourriture. Pourquoi s'en priver? » Mais considérez ceci : si un pauvre homme gît désemparé dans la rue, puis-je le tuer? L'État excusera-t-il mon geste? Je pourrais dire : « Je n'ai tué qu'un misérable dont la société n'avait nul besoin. Pourquoi le laisser vivre? »

Mais l'État me pardonnera-t-il? Les autorités concernées diront-elles : « Tu as très bien agi. »? Non. L'indigent est aussi un citoyen de l'État; le gouvernement ne peut donc permettre qu'on le tue. Maintenant, pourquoi ne pas étendre cette philosophie aux arbres, oiseaux et animaux qui sont également fils de Dieu? Quiconque les tue s'avère aussi coupable que celui qui assassine un pauvre dans la rue. Aux yeux de Dieu - voire à ceux de l'érudit -, il n'existe aucune discrimination entre pauvre et riche, noir et blanc. Tout être vivant fait partie du Divin. Voyant cela, le dévot est le seul vrai bienfaiteur de tout ce qui vit.

Le Vaishnava cherche à élever tous les êtres à la conscience de Krishna. « Voici un Indien et voilà un Américain », telle n'est pas sa vision. On m'a demandé un jour: « Pourquoi être venu en Amérique? » Mais pourquoi pas? Je suis serviteur du Seigneur et nous sommes ici dans le Royaume de Dieu; pourquoi alors n'y serais-pas venu? Entraver les mouvements d'un dévot s'avère artificiel; celui qui s'y acharne commet une faute. De même que le policier ne commet pas d'effraction en entrant dans une maison, le serviteur de Dieu a le droit d'aller partout car tout appartient au Seigneur. Il faut voir les choses ainsi, c'est-à-dire telles qu'elles sont. Voilà ce qu'on entend par conscience de Krishna.

Tiré du livre Reine du Mahabharata.

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

Bulletins actuels

jeudi, avril 25, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.15 - Māyāpur, 22 février 1976 Pour connaître tous ces sujets transcendantaux, il est recommandé, tad-vijñānārthaṁ sa gurum evābhigacchet : [MU 1.2.12] "Il faut s'adresser au guru approprié pour comprendre ce sujet." Et c'est...
mercredi, avril 24, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.12 - Montréal, 19 août 1968 Le Bhāgavata dit : parābhavas tāvad abodha-jāto. Nous naissons tous ignorants. À moins d'être ignorant, personne ne prend naissance dans ce monde matériel. Qu'il s'agisse de Brahmā ou de la plus...
mardi, avril 23, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.12 - Montréal, 19 août 1968 Ce processus de bhakti consiste donc à reconnaître la suprématie de Dieu. Il est le mainteneur de tous, comme il est dit dans la littérature védique. Nityo nityānāṁ cetanaś cetanānām eko bahūnāṁ...
lundi, avril 22, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.11-13 - Hawaï, 24 mars 1969 Ainsi, l'entretien ne peut être pris par personne sauf par Dieu. C'est pourquoi ce monde matériel est exploité selon trois qualités départementales : sattva, raja, tama. Sattva est le maintien....