Śrīmad-Bhāgavatam 1.7.5
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Vṛndāvana, 4 septembre 1976
Si nous voulons mettre fin à cette anartha, cette conception erronée de la vie, nous devons adopter le bhakti-yoga. C'est ce qu'explique le verset suivant. Mais pour l'instant, nous sommes induits en erreur. Le māyā, ou la nature matérielle, nous induit en erreur. Nous essayons d'ajuster les choses en fonction de la dictée de la māyā, selon laquelle nous pourrions arrêter notre lutte pour l'existence de telle ou telle façon. Ce n'est pas possible. Daivī hy eṣā guṇamayī mama māyā duratyayā [Bg. 7.14]. Si vous faites un plan... Vous pouvez faire un plan, mais ce plan ne sera jamais couronné de succès. C'est le... Par une fausse compréhension, nous pouvons élaborer des centaines et des milliers de plans pour être heureux dans ce monde matériel. Ce n'est pas possible.
C'est pourquoi on l'appelle sammohito, la perplexité. Yayā sammohito jīva ātmānaṁ tri-guṇātmakam. Ātmānam, lui-même, pense qu'il est un produit matériel. Tri-guṇa. Sattva, rajas, tamo-guṇa. Quelqu'un pense : "Je suis un homme très bon. Je suis un homme très honnête. Je suis un homme très qualifié." C'est aussi une fausse identification. Et quelqu'un pense : "Je peux faire ceci, je peux faire cela. Je peux faire cela. Je suis si puissant. Qui est mon égal ?" La passion. C'est aussi la dictée de māyā. Et quelqu'un est paresseux, il dort, il ne comprend rien-tamo-guṇa. C'est également le tri-guṇātmakam, dans le cadre du tri-dhāma. Ainsi, dans ce monde matériel, l'homme bon, l'homme passionné ou l'homme ignorant, il peut y avoir des différences, guṇogata( ?), mais en fait chacun d'entre eux est empêtré dans māyā.