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La théorie moderne selon laquelle la faim dans le monde serait due à une surpopulation n'est pas acceptée par les demi-dieu et les dévots. Ceux-ci savent parfaitement que le Seigneur peut assurer la subsistance d'un nombre infini d'êtres vivants, pourvu qu'ils sachent comment se nourrir. S'ils désirent manger comme de simples animaux, dénués de toute conscience de Dieu, ils connaîtront certes les privations, la misère et l'indigence, comme les bêtes sauvages vivant dans la forêt. En vérité, même les animaux sauvages reçoivent du Seigneur leur nourriture respective, mais ils ne sont pas évolués dans la conscience de Dieu. Pareillement, les hommes reçoivent, par la grâce du Seigneur, le lait, les céréales, les fruits et les légumes nécessaires à leur subsistance, mais il est de leur devoir d'apprécier cette miséricorde. Par reconnaissance, ils doivent se sentir obligés envers le Seigneur, qui leur procure ainsi leur nourriture, et d'abord Lui offrir cette nourriture en sacrifice avant d'en partager les reliefs.

La Bhagavad-gita (111.13) confirme que celui qui se nourrit d'aliments offerts en sacrifice assure comme il convient sa subsistance, alors que celui qui cuisine pour lui-même et n'accomplit aucun sacrifice n'avale à chaque bouchée que du péché. Cette façon coupable de se nourrir ne rend jamais l'homme heureux et n'empêche pas la disette. Contrairement à ce que croient certains économistes de piètre intelligence, la famine n'est donc pas due à la surpopulation. Si l'humanité se montrait reconnaissante envers le Seigneur pour tous les biens qu'Il accorde aux êtres vivants en vue de leur subsistance, il n'y aurait ni pénurie ni indigence dans la société. Mais lorsque les hommes oublient la valeur intrinsèque de ces présents du Seigneur, ils se retrouvent alors certes dans le besoin. Un homme dénué de conscience divine peut connaître une opulence temporaire grâce à quelque acte de vertu accompli dans le passé, mais s'il vit dans l'oubli de sa relation avec le Seigneur, il doit s'attendre, selon les lois puissantes de la nature matérielle, à souffrir des privations. Nul ne saurait échapper à la vigilance de la puissante nature matérielle, à moins de mener une vie de dévotion, en toute conscience de Dieu.

Puisé dans le Srimad-Bhagavatam. 3.5.49

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