Jeudi le 17 janvier.
L'abondance alimentaire.

Parcourant les allées du supermarché, nous oublions parfois un principe très fondamental: ce n'est pas l'être humain mais bien Dieu qui est à la source de toute cette abondance alimentaire. Celui-ci nous la fait d'ailleurs parvenir d'une façon tout à fait remarquable: par exemple, on place une graine minuscule dans le sol et celle-ci germe et engendre de nouvelles pousses qui produiront à leur tour des centaines de graines. Rien d'aussi efficace et merveilleux n'a encore été inventé par les hommes.

Les adeptes de la plupart des religions prient Dieu de les nourrir ("Donnez-nous aujour'hui notre pain quotidien"). Nous devrions donc être reconnaissant envers le Seigneur Suprême qui nous donne toute cette nourriture. Afin de remercier Dieu de Sa générosité, chaque religion enseigne un procédé d'action de grâces. Or, les Védas nous enjoignent d'offrir notre nourriture au Seigneur, non seulement pour Lui témoigner notre gratitude mais aussi pour Lui montrer notre amour. La voie spirituelle tracée par les Ecritures védiques de l'Inde est unique. Dans la pratique d'une forme très évoluée de yoga, le bhakti-yoga, l'offrande de nourriture au Seigneur est un geste essentiel. Cette pratique spirituelle nous aide à rétablir notre relation d'amour avec Dieu.

L'ultime perfection du végétarisme consiste à ne se nourrir que d'aliments offerts à Dieu, Sri Krishna. Après tout, de nombreux animaux, dont les pigeons et les singes, sont aussi végétariens. Le végétarisme ne représente donc pas une fin en soi. Les Védas nous informent que la vie humaine a pour but le réveil du lien originel qui unit l'âme à Dieu. Or ce but peut être atteint si nous dépassons le simple végétarisme pour ne manger que du prasadam ou miséricorde de Krishna.

Titre de la semaine prochaine.
Un aperçu des bases morales du végétarisme.

       

Gâteau roulé
au marron.
 

Des boissons
chaudes.
 

Un instrument
merveilleux!
 

Pèlerinages
aux corbeaux.
 

La miséricorde
du Seigneur.