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16.10

 

 

La Bhagavad-gita et le Srimad-Bhagavatam nous informent aussi, qu'au delà de ce monde matériel dans lequel nous vivons il en existe un autre. Il existe un autre monde, lui éternel, qui jamais ne périt; quand tout en l'Univers matériel est dissout, lui demeure intact. Il est affirmé par la Bhagavad-gita que ce royaume, n'est pas éclairé par le soleil, ni la lune et ni la force électrique. Toutes les planètes de ce monde irradient leur propre lumière, tandis que dans l'univers matériel, seul le soleil possède ce pouvoir. La diversité y existe également, mais toute imprégnée de félicité spirituelle. Rien, n'y est matériel; seule y règne, comme l'enseigne la Bhagavad-gita, l'énergie spirituelle.

Le monde spirituel abrite comme dans le monde matériel des planètes, mais elles sont spirituelles. Comme nous l'avons vu la personne qui habite le corps de l'être est éternel, alors elle recherche par le fait même un endroit qui est éternel et où elle connaîtra le bonheur. On nomme les planètes du monde spirituel du nom de Vaikuntha, qui veut dire un endroit où tous les habitants qui l'habitent sont libres de toute anxiété. Il n'est pas question pour eux de prendre naissance, d'être malades, de vieillir et de mourir, comme dans le monde matériel qui sont les maux réels. Connaissant ces misères, ils baignent dans l'anxiété.

Tous les habitants du monde spirituel ressemblent à l'être suprême et sont absorbés à Lui rendre service sans le moindre désir de satisfaction sensorielle, car ceux-ci sont comblés par l'échange d'amour avec cet être suprême. Ce royaume spirituel, ne peut être perçu que par la description qu'en donnent les Vedas. En effet, il n'est pas possible de voir ce royaume. Comme dans le monde matériel, il sera très difficile pour une personne n'ayant pas les moyens pour se rendre physiquement dans un endroit lointain, de le connaître sans consulter des livres authentiques. Il est de même pour le monde spirituel. Il faut donc se fier à des Écrits tels la Bhagavad-gita et le Srimad-Bhagavatam qui font partis des Vedas. Il n'est pas possible pour les scientifiques modernes qui veulent voyager dans l'espace de se rendre sur des planètes lointaines de la terre. Il leur est donc impossible de se rendre au-delà de l'univers matériel pour pénétrer dans le monde spirituel. Alors ils doivent accepter pour connaître le monde spirituel les descriptions authentiques qu'en donnent les Vedas.

Sur les planètes du monde spirituel, la terre, les arbres, les fruits et les fleurs, ainsi que les vaches, tout est entièrement spirituel et personnel. On y retrouve à volonté, légumes, lait, joyaux, belles demeures et des jardins. Dans ce monde, il n'existe aucune différence entre l'arbre et l'animal, ou entre l'animal et l'homme. Sur ces planètes tout a également une forme définie. Malgré qu'ils prennent des apparences diverses les arbres, les animaux et les hommes, il n'y a pas entre eux une différence, car ils sont de nature spirituelle. Ces planètes regorgent de richesses. On y trouve aussi des aéronefs grâce auxquels les habitants voyagent à travers ce monde en compagnie de leurs bien-aimées. La beauté de ces femmes dépasse de loin la beauté des femmes vivant dans le monde matériel. Malgré leur ravissant visage, sans compter leurs parures d'émeraudes et d'autres joyaux, les hommes parce que trop absorbés à servir l'être suprême ne se sentent pas attirés par leur beauté sublime. Ceci fait que les rapports entre les hommes et les femmes sont harmonieux et ce sans qu'intervienne le facteur sexuel. Ils goûtent un plaisir bien supérieur d'où l'inutilité du plaisir de la chair.

 

 

La brise est merveilleuse, et elle porte le parfum de fleurs épanouies et leur nectar. Le désir des habitants du monde spirituel est de louer le Seigneur. Ils y trouvent tellement un grand plaisir à le faire qu'ils n'apprécient guère la distraction créée par cette brise quand ils chantent ses gloires. Ils considèrent cette glorification plus importante que leur propre satisfaction sensorielle. Ils éprouvent tellement un grand plaisir dans la glorification du Seigneur que les plaisirs sensoriels semblent insipides.

Ce monde regorge de variété. Tout est animé sur ces planètes. Les tourterelles, les coucous, les grues, les cygnes, les perroquets, cessent leur tapage lorsque les bourdons chantent sur un ton aigu les gloires du Seigneur. Il n'y existe aucune envie qui vient déranger les habitants entre eux. Ceux-ci voyagent dans leurs aéronefs fait d'émeraudes et d'or accompagnés de leurs compagnes aux larges hanches et aux visages merveilleux et souriants. Au lieu comme dans le monde où nous vivons présentement, d'hommes d'affaires, de politiciens, de marchandises, de sacs postaux, les citoyens de ces vaisseaux spirituels accompagnés de leurs compagnes féeriques à la beauté fascinante, prennent plaisir à des voyages d'agréments, pour lesquels ces appareils ont été conçus. Ils rehaussent ainsi la beauté du ciel spirituel. Celui-ci est illuminé par ces aéronefs richement décorés qui produisent leur propre lumière et qui ne s'accompagnent d'aucun bruit assourdissant. Nos avions matériels ne procurent aucune sécurité, ils peuvent tomber à tout moment puisque la matière est imparfaite. Les aéronefs qui voyagent dans le ciel spirituel brillent d'un éclat transcendant. Les personnes vivant dans ce monde jouissent d'une opulence spirituelle, tout d'émeraudes et de joyaux divers. A cet endroit les ornements d'or incrustés de pierreries ne sont pas obtenus par un dur travail. Les maisons sont en marbre, le sol est fait de pierres philosophales. Pas besoin de nettoyer ces pierres, car il n'y a pas de poussière. Les jardins, au bord d'étangs divins les rives sont pavées de corail. Il ne manque rien dans ce monde, rien de ce que nous retrouvons dans le monde matériel. Les mêmes objets s'y retrouvent et ils possèdent une valeur infiniment plus grande, car ils sont spirituels et donc éternels. A l'inverse du monde matériel rien n'a été créé, tout y existe éternellement. Il n'y a pas d'annihilation ni de destruction. Le temps n'a pas d'emprise.

Les habitants y ont un corps noir brillant, plus attrayant que les peaux blanches et noires de l'univers matériel. La beauté radieuse d'un nuage illuminé par la foudre n'offre qu'un aperçu de leur séduction. Ils s'habillent généralement de vêtements jaunes, leurs corps délicats ont des formes attrayantes et leurs yeux ressemblent à des pétales de lotus. Leur large poitrine est joliment ornée de colliers d'un métal qui rappelle le diamant et sont rehaussés de joyaux. Certains des résidents du monde spirituel, sont d'une carnation qui nous rappelle le corail rouge, les yeux de chat et les lotus et ils portent des ornements d'oreilles tout de pierres précieuses. Ils portent sur leur tête des diadèmes de fleurs ayant une forme de guirlande.

Les gens vivants sur les planètes du monde spirituel ne connaissant pas le vieillissement, tous les habitants paraissent avoir le même âge. Ils possèdent quatre bras et leur teint est bleuté. L'opulence du monde spirituel et la présence des gens qui y vivent créent une joyeuse atmosphère de fête transcendantale.

Il est dit que le monde matériel est un reflet du monde spirituel, alors à moins que la variété n'existe dans ce monde, comment pourrait-ce être possible qu'elle existe ici et ce même si elle est éphémère ? Les êtres du monde matériel qui s'efforcent de comprendre la nature véritable du monde spirituel sont des êtres fortunés. Ceux qui au contraire n'ont aucun goût pour entendre la description du monde spirituel, montrent davantage d'intérêt pour la politique et l'économie. Ils se rencontrent dans des conventions et discussions afin de résoudre les problèmes d'un monde où ils ne resteront que quelques années, et ce sous la menace de la mort qui peut venir les chercher à tout moment. S'ils étaient un peu plus fortunés ils chercheraient à retourner dans le monde spirituel en leur demeure originelle, là où n'existent pas l'ignorance, la souffrance, l'égoisme, la colère et l'envie. Ils devront malheureusement croupir dans les ténèbres matérielles. Le pauvre matérialiste de ce monde est-il occupé par l'organisation politique d'une planète qui n'est qu'une poussière devant l'immensité de cette création. La terre est comparée à une graine de moutarde dans un sac rempli de telles graines. Le matérialiste se perd dans mille projets afin d'y être plus confortable. Il perd ainsi son énergie si précieuse pour un bien qui ne dure pas, car tout est éphémère en ce monde. Le mieux qu'il aurait à faire serait de retourner dans le monde spirituel après avoir quitté son corps.

Il n'est possible d'atteindre le monde spirituel qu'après avoir développé, à un haut degré, toutes les qualités désirables.

Recherche dans les livres de Srila Prabhupada par Aprakrita dasa.

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