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bg.6,20-24(183)

SRIMAD-BHAGAVATAM - CHANT 1 CHAPITRE 3 VERSET 13

astame merudevyam tu
nabher jata urukramah
darsayan vartma dhiranam
sarvasrama-namaskrtam

TRADUCTION

Le huitième avatara fut Rsabha Maharaja, fils du roi Nabhi et de son épouse Merudevi. Il traça alors le sentier de la perfection, que suivent tous ceux qui maîtrisent parfaitement leurs sens et qu'honorent toutes les couches de la société.

TENEUR ET PORTEE

La société humaine compte huit divisions naturelles. Quatre sont liées aux occupations des êtres: le groupe des intellectuels, celui des dirigeants politiques, des commerçants et agriculteurs et des ouvriers; les quatre autres concernent leur évolution spirituelle: le groupe des étudiants, des chefs de famille, de ceux qui se sont retirés de la vie familiale et sociale, enfin de ceux qui ont embrassé l'ordre du renoncement. Entre tous ces groupes, celui des sannyasis, qui vivent dans le renoncement, est tenu pour le plus haut, car ses membres agissent, par nature, comme maîtres spirituels de tous les varnas et asramas. Or, le sannyasa comporte lui-même quatre étapes vers la perfection spirituelle, nommées respectivement le kuticaka, le bahudaka, le parivrajakacarya et, enfin, le paramahamsa, qui représente le plus haut degré de perfection, et que respectent tous les autres groupes de la société.

Maharaja Rsabha, fils du roi Nabhi et de Merudevi, est un avatara; il enseigna à ses fils comment suivre la voie de la perfectionn en pratiquant le tapasya, qui purifie notre existence et nous conduit au bonheur spirituel, éternel et perpétuellement grandissant. Chacun recherche le bonheur, mais nul ne sait où trouver le bonheur éternel, le bonheur infini. Des insensés cherchent à remplacer ce bonheur réel par le plaisir des sens, oubliant que ce bonheur matériel se trouve également à la portée des chiens et des porcs. Aucun animal, d'aucune espèce, n'est privé de plaisirs sensuels; tous, au contraire, y compris les humains, peuvent les obtenir en abondance. La forme humaine, cependant, n'est pas faite pour un bonheur aussi bon marché; l'homme est fait pour connaître le bonheur éternel et infini de la réalisation spirituelle, qu'on atteint par le tapasya, en acceptant volontairement de suivre la voie de l'ascèse et de l'abstention des plaisirs matériels. Ceux qui ont été formés à s'abstenir ainsi de tout plaisir matériel, on les nomme dhiras, signifiant par là qu'ils ne sont pas troublés par les sens. Ces dhiras peuvent prendre le sannyasa et en franchir graduellement les étapes, jusqu'à atteindre le niveau de paramahamsa, respecté, nous l'avons dit, de tous les groupes de la société. Le roi Rsabha propagea donc ces enseignements, et lui-même, à la fin, se détacha complètement de tous besoins corporels. Un tel détachement est très rare, et ne doit pas être imité artificiellement par les sots, mais plutôt admiré de tous.

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