Sélectionnez votre langue

Connexion

9,8

 

Lorsqu'on est accablé par la chaleur ardente du soleil, on plonge parfois dans une rivière pour se rafraîchir; cependant, si celle-ci est presque asséchée, on risque de se rompre les os. L'être conditionné se trouve ainsi constamment confronté à diverses conditions misérables. Parfois, ses efforts pour obtenir de l'aide de certains amis ne valent guère mieux que de plonger dans une rivière asséchée; il n'en tire aucun bénéfice et ne réussit qu'à se rompre les os. Parfois encore, souffrant d'un manque de nourriture, il en vient à requérir l'assistance d'une personne qui n'est ni en mesure de faire la charité ni disposée à la faire. Et lorsqu'il est ancré dans la vie de famille, il est comme entouré d'un incendie de forêt. Lorsque le gouvernement l'écrase d'impôts, il se désespère. Les impôts excessifs l'obligent à camoufler ses véritables revenus; mais en dépit de ses efforts, les agents du gouvernement sont en général si vigilants et si habiles qu'ils finissent de toute façon par s'emparer de son argent, ce qui le remplit d'amertume.

 

Les gens cherchent donc le bonheur en ce monde, mais c'est comme s'ils cherchaient à être heureux au coeur d'un incendie de forêt. Ce genre de sinistre se déclare tout seul, sans que personne n'ait besoin d'allumer un feu; de même, personne ne veut être malheureux dans sa vie familiale ou sociale, mais les lois de la nature imposent le malheur et la souffrance à tous les êtres. Il est très dégradant d'avoir à dépendre d'une autre personne pour vivre; c'est pourquoi, selon la culture védique, chacun devrait vivre de façon autonome. Seuls les sudras en sont incapables; ils doivent servir quelqu'un pour assurer leur subsistance. Or, les sastras (Ecritures) nous disent: kalau sudra sambhavah. Dans l'âge de Kali, chacun dépend de la miséricorde d'un autre pour sa subsistance, de telle sorte que tout le monde appartient à la classe des sudras. Le douzième Chant du Srimad-Bhagavatam déclare en outre que, dans le Kali-yuga, les gouvernements prélèveront des impôts sans rendre aux citoyens des services proportionnels. En outre, la pluie viendra à manquer, et la nourriture se fera ainsi de plus en plus rare, alors que les gens seront écrasés sous le poids des impôts gouvernementaux. Ils renonceront alors à mener une existence paisible, et ils quitteront leurs foyers et leurs terres pour se rendre dans la forêt, tous leurs espoirs déçus.

 

Puisé dans le Srimad Bhagavatam.

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

Bulletins actuels

lundi, mai 06, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.20 - Māyāpur, 27 février 1976 Ainsi Durgā-devī vous garde captivés. Lorsque Kṛṣṇa dit : « Laisse-le partir », tu es immédiatement libéré. Vous êtes immédiatement libéré. Et lorsque Kṛṣṇa dit : « Garde-le sous ton contrôle »,...
dimanche, mai 05, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.20 - Māyāpur, 27 février 1976 Ceux qui soutiennent cette théorie de l'accident sont tout simplement des vauriens. Comment un accident peut-il se produire exactement au même moment et de la même façon, exactement au cours d'un...
jeudi, mai 02, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.24 - Māyāpur, 2 mars 1976 C'est l'intelligence. Les karmīs essaient de profiter de la vie en augmentant sa durée. Les scientifiques modernes essaient de faire en sorte qu'il n'y ait plus de mort. Ils pensent bêtement que les...
mercredi, mai 01, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.23 Māyāpur, 1er mars 1976 Nous élaborons notre plan en nous disant : "Je serai heureux de cette façon. J'ai obtenu ce corps, alors rendons-le très fort, allons à la plage et courons sur la plage pour rendre le corps très...