Voici le résumé d'une lecture donnée par Srila Prabhupada le 6 avril 1973 à Hawaii. (Śrīmad-Bhāgavatam 2.1.1-2)
Ainsi varīyān eṣa te praśnaḥ kṛto loka-hitaṁ nṛpa: [SB 2.1.1] "Mon cher roi, cette question est de tout bon augure pour tous les peuples du monde." Si vous vous interrogez simplement sur Kṛṣṇa ou entendez parler de Kṛṣṇa, même si vous ne comprenez pas, mais cette vibration de Kṛṣṇa ... Tout comme nous chantons «Hare Kṛṣṇa», nous pouvons ne pas comprendre ce que signifie Hare Kṛṣṇa, mais quand même, parce que c'est un son transcendantal, il est de bon augure. Partout où vous chantez Hare Kṛṣṇa, ils peuvent entendre ou ils peuvent ne pas entendre, c'est de bon augure pour eux. Nous envoyons donc nos dévots pour la saṅkīrtana sur la rue. Peu importe que les gens aient envie de l'entendre ou non, mais c'est de bon augure. Cela créera une atmosphère très, très agréable à la société humaine. Cela devrait être notre principe. Non pas que parce que nous chantons, personne ne fait attention, nous ne serons pas déçus. Notre, ce mouvement de saṅkīrtana est si agréable qu'en chantant simplement, la vibration créera une atmosphère propice, varīyān eṣa te praśnaḥ [SB 2.1.1]. Maintenant, vous pouvez pratiquement voir, ceux qui sont d'anciens membres ... J'ai donc commencé à New York devant cette vitrine simplement en chantant. Je ne les ai donc pas soudoyé, garçons et filles américains, pour qu'ils me suivent. Le seul atout était de chanter. Que dans le parc de la place Tompkinson, Brahmânanda Swami, il est venu pour la première fois danser en écoutant mon chant. (rires) Lui et Acyutānanda, c'était la première danse de notre mouvement consciente de Kṛṣṇa. (rires) Oui. Et je n'avais pas de mṛdaṅgas. C'était un, qu'est-ce que c'est?
Dévot: tambour
Prabhupāda: Tambour, petit tambour. J'ai donc chanté Hare Kṛṣṇa pendant deux à cinq, trois heures, et tellement de garçons et de filles venaient et se joignaient, et il y a eu la première photo dans le Times, le New York Times, ils ont apprécié, et les gens ont également apprécié. Donc ce chant, le début n'était que le chant. Il n'y avait pas, rien de plus. A cette époque, il n'y avait pas de programme de distribution de prasāda. (nourriture offerte à Krishna) Cela est venu plus tard. Nous devons donc toujours être sûrs que ce chant n'est pas une vibration du monde matériel. Ce n'est pas une vibration du monde matériel. Narottama dāsa Ṭhākura dit, golokera prema-dhana hari-nāma-saṅkīrtana. Ce chant vient du monde spirituel. C'est complètement spirituel. Sinon comment est-ce possible? Parfois, les soi-disant yogis disent que le chant ... A Bombay, il y a un soi-disant crétin, dit-il, "Le chant du mantra Hare Kṛṣṇa et le chant du Coca-cola sont les mêmes." Il est tellement crétin. Il ne sait pas que ce n'est pas une vibration de ce monde matériel. Mais celui qui n'a aucune connaissance, pense que "Quelle est la signification de ce chant, 'Hare Kṛṣṇa, Hare Kṛṣṇa?" Mais ils peuvent pratiquement voir que nous pouvons continuer à chanter jour et nuit, mais nous ne serons pas fatigués, mais tout autre nom matériel que vous prenez, après avoir chanté trois fois, vous vous sentirez fatigué. Voilà la preuve. Vous pouvez continuer à chanter jour et nuit, vous ne vous sentirez jamais fatigué. Alors ces gens, les pauvres, ils n'ont pas de cerveau pour comprendre.
Note par Aprakrita dasa : ‘’Ce chant Hare Krishna est une vibration qui vient du monde spirituel. Il est impossible de réciter la même chose pendant des heures. On ne peut pas réciter coca cola pendant des heures. Par contre, on peut passer notre vie à réciter le maha mantra et on y trouvera toujours plaisir. Cette vibration est spirituelle et elle donne un grand plaisir. Haridasa Thakur chantait cette vibration 300,000 fois par jour. Nous récitons 16 tours sur un japa de 108 grains. Cela fait 1728 fois le maha mantra. Dans ce mantra il y a 16 fois les nom de Hare, Krishna et Rama, donc nous récitons 27,648 fois ces noms. Il n’est pas possible de le faire avec des noms matériels. Il faut continuer et nous y trouverons toujours un grand plaisir. Bonne poursuite.‘’