Śrīmad-Bhāgavatam 2.9.13
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Melbourne, 12 avril 1972
Bien que nous trouvions chez le dévot néophyte un mauvais comportement dû à son expérience passée, nous ne devrions pas le considérer comme un non-dévot. Sādhur eva sa mantavyaḥ [Bg. 9.30]. Il est sādhu - s'il s'en tient à la conscience de Kṛṣṇa. Et les mauvaises habitudes qui sont visibles aujourd'hui disparaîtront. Elles disparaîtront. Nous devons donc donner une chance à un dévot parce que nous voyons ses mauvaises habitudes, nous ne devons pas le rejeter. Nous devons lui donner une autre chance. Nous devons lui donner une autre chance parce qu'il a pris la bonne décision, mais en raison de son comportement passé, il semble vouloir retomber dans les griffes de māyā.
Il ne faut donc pas rejeter, mais donner une chance. Il se peut que quelqu'un prenne un peu plus de temps pour se conformer à la norme, mais nous devons lui donner une chance. S'il s'en tient à la conscience de Kṛṣṇa, tous ces défauts disparaîtront bientôt. Kṣipraṁ bhavati dharmātmā. Il sera complètement un dharmātmā, un mahātmā. Pourquoi ? Kaunteya pratijānīhi na me bhaktaḥ praṇaśyati : [Bg. 9.31] "Quiconque a pris au sérieux Mes pieds de lotus, s'est sérieusement abandonné à Moi, ne sera jamais anxieux. Il ne sera jamais anxieux, même si parfois il semble qu'il descend." Tel devrait être notre principe. Si nous nous en tenons à la conscience de Kṛṣṇa, tout ira bien en temps voulu. La vie est donc variée. Cette variété est une variété réelle.