Śrīmad-Bhāgavatam 3.25.43
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Bombay, 11 décembre 1974
C'est pourquoi Kṛṣṇa dit : bahūnāṁ janmanām ante jnānavān māṁ prapadyate [Bg. 7.19]. Qui s'abandonne à Kṛṣṇa ? À moins d'être pleinement dans la connaissance : "Qu'est-ce que la Vérité absolue, qu'est-ce que je suis, quelle est ma relation avec la Vérité absolue..." C'est ce qu'on appelle la connaissance. Et si l'on comprend que "Kṛṣṇa est mon maître éternel. Il est mon père éternel. Je ne suis pas ce corps. Je suis aussi la même chose que Kṛṣṇa, spirituel..." Mamaivāṁśaḥ. "Je suis une partie et une parcelle de Kṛṣṇa. Si Kṛṣṇa est de l'or, alors je suis aussi de l'or. Mais Kṛṣṇa est une mine d'or ; je suis une boucle d'oreille en or, c'est tout." C'est la connaissance. Jnāna-vairāgya-yuktena. Lorsqu'une personne parvient à cette connaissance, elle devient réticente à l'attachement matériel. C'est ce qu'on appelle vairāgya. Tout comme vous, garçons et filles, qui avez rejoint ce mouvement. Vous avez compris dans une certaine mesure que "nous n'avions pas besoin de cette opulence matérielle. Nous voulons Kṛṣṇa."
L'idée que nous ne voulons pas de cette opulence matérielle est donc appelée vairāgya. Et pourquoi voulez-vous Kṛṣṇa ? Parce que Kṛṣṇa est votre maître éternel, votre père éternel. C'est ce qu'on appelle le jnāna. Jnāna-vairāgya-yuktena. Pas de sentimentalisme. Nous devons savoir très clairement ce qu'est Kṛṣṇa - ce qui est jnāna - quelle est ma relation avec Kṛṣṇa - ce qui est jnāna - et quel est mon devoir envers Kṛṣṇa - ce qui est jnāna. Et dès que l'on connaît toutes ces choses - ce qu'est Kṛṣṇa, ce que l'on est, quelle est notre relation et quel est notre devoir - on devient naturellement réticent à l'égard de ces activités matérielles. C'est ce qu'on appelle vairāgya.