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M. AULIAC offre son expertise au service de Krishna. C'est lui qui fournit le matériel nécessaire à la réalisation de ces reportages, sous la forme de films, audios, photos ect... Il nous a promis encore plus pour le futur.
Voici donc une interview réalisée dernièrement par courriels. Auparavant, pour ceux qui ne le connaissent pas, voici une brève biographie de M. AULIAC. Vous verrez aussi lors de cette entrevue qu'il est très concerné par la paix en ce monde. Il était un grand ami de George Harrison et son travail lui a permis de côtoyer de grandes personnalités de ce monde comme Yoko Ono, David Bowie, Paul Mac Cartney, Ringo Starr, Bob Dylan, Arlette Laguiller, Lou Reed, Iggy Pop, Marianne Faithfull, Mick Jagger.
Philippe, est à la base, photographe de presse spécialisée dans la musique rock et c'est à ce titre qu'il a commencé sa carrière en photographiant David Bowie et Iggy Pop durant une dizaine d'années. Il est devenu Paparazzi à Paris avant de passer à la caméra pour la TV française.
Il est parti faire l'école des réalisateurs à L'INA "Institut National Audiovisuel" puis stagiaire à la BBC.
Il a réalisé nombre de documentaires musicaux, documentaires en Asie, documentaires au Kosovo, et enfin recueillis plus de 1000 heures de témoignages des survivants de la SHOAH "survivants des camps de concentration de la seconde guerre mondiale" à la demande de Steven Spielberg.
Interview.
Pourrais tu parler un peu du travail que tu fais présentement?
[AULIAC Philippe] Je travaille sur une exposition de photographies intitulée " The Saviour Machine project" A New Visual Experience by Diasonic System.
Pourrais tu parler de l'équipe?
[AULIAC Philippe] Je travaille en équipe très réduite pour être plus intime avec mes sujets, 2 à 3 personnes maximum, toutes polyvalentes images et son.
Quels sont les films que tu as réalisés?
[AULIAC Philippe] Beaucoup de films musicaux, Iggy Pop, Marianne Faithfull, David Bowie, Georges Harrison mais aussi pas mal de Reggae. Des documentaires sur l'Asie, la Guerre du Kosovo, les Survivants de la Shoah ... et bien d'autres. Sans oublier bien sûr les nouvelles de la télévision et le travail photographique depuis 25 années maintenant.
Peux tu parler de l'amitié que tu avais avec George Harrison?
[AULIAC Philippe] Jai rencontré George la première fois en 1978. Rencontré physiquement car je connaissais sa musique depuis 1971. A chaque fois, que j'ai travaillé avec George, au début pour des photos lors de ses déplacements à Paris, j'ai rencontré un être charmant de simplicité. Généralement, il venait me voir lorsqu'il venait à Paris. Lorsqu'il a su qu'il avait le cancer il était plutôt serein mais très inquiet. Tu sais, je fais aussi du film médical alors je savais dès le début l'issue, les complications et l'échéance. J'étais donc preparé et de plus j'étais en rapport avec un de ses médecins. (neurochirurgien)
Est ce lui qui t'a fait connaître les dévots de Krishna.
[AULIAC Philippe] Non en fait, c'est John Lennon dans sa chanson "God". Puis évidement les Beatles, et enfin George dans "My Sweet Lord". Tu sais en tant que collectionneur, et admirateur des Beatles dès mon plus jeune âge j'avais depuis 1971, je crois, le 45 tour du Radha Krishna temple produit par George Harrison sous étiquette "Apple" et sans aller plus loin, j'ai assimilé cette musique depuis plus de 30 ans!!! Elle fait partie de mes références musicales alors ceci explique peut être cela.
Savais tu que nous considérions George comme un dévot de Krishna?
[AULIAC Philippe] Évidement, d'ailleurs, il m'en avait parlé hors caméra. Il disait, que la conscience de Krishna donnait un sens à sa vie.
Étais-tu au courant que nous pouvions être un dévot de Krishna sans avoir à participer activement dans un temple, que nous pouvions servir Krsna de chez-soi?
[AULIAC Philippe] Bien sûr tout cela se passe au niveau mental, le reste n'en est que la représentation extérieure.
Quel fut ton premier contact avec les dévots?
[AULIAC Philippe] Mon premier contact avec les dévots ... c'est avec toi. Mis à part que mon restaurant favori est "Govinda" dans Soho street à Londres.
Rappelle moi le ou les livres que tu as lu.
[AULIAC Philippe] "Chant and be happy"
Où t'es tu procuré ce livre?
[AULIAC Philippe] A la Boutique du temple londonien.
A part du livre "Chant and be happy" que tu as lu, quelles sont tes impressions face à la philosophie de la Conscience de Krishna?
[AULIAC Philippe] Je n'y ai pas encore assez réfléchi pour avoir une réponse concise.
Quelle est la motivation à aider dans ce projet de la "Nouvelle du Jour"?
[AULIAC Philippe] Je n'ai pas de motivation spéciale, ma culture est faite autour des Beatles entre autres. Alors le mouvement Krishna fait parti de mon environnement et puis il faut toujours aider. De plus en tant que réalisateur ma mission est d'informer.
Où est partie l'idée de vouloir aider à la "Nouvelle du Jour"?
[AULIAC Philippe] J'ai voulu voir ce que vous écriviez au sujet de George après son décès, et je me suis abonné pour recevoir des nouvelles. Les textes que vous avez présentés à son sujet sur le site ont été très bien, et très respectueux. Lorsque j'ai pris connaissance de votre travail et après analyse des sujets, j'ai inscrit plusieurs de mes collègues et amis pour qu'ils puissent à leur tour lire un autre message.
Es tu surpris de voir que nous pouvons harmoniser la philosophie Hare Krishna à tes documentaires?
[AULIAC Philippe] Non du tout, c'est une philosophie de paix bien qu'en France Krishna est mal perçu, mais cela vient des dirigeants français du mouvement qui n'ont pas toujours été très clairs. D'ailleurs la phrase de fin de mes documentaires ou articles est souvent "All you need is Love" phrase d'origine philosophique Krishna me semble t'il.
Dans l'extrait du film que tu as envoyé "A day in the Life" à la toute fin nous pouvons lire: "La guerre est finie. Si vous le voulez." Cette phrase laisse à réfléchir. Crois tu que tes films peuvent avoir un grand impact face à la société?
[AULIAC Philippe] Évidemment, ces films sont faits pour faire prendre conscience, la phrase est de John Lennon et Yoko Ono. Elle était placardée dans le monde entier et dans toute les langues sur les murs du monde en 1970. Yoko Ono a dernièrement loué un emplacement publicitaire à Piccadily Circus, en plein centre de Londres, pour afficher le message de paix de la chanson «Imagine» de son défunt mari. Cela va dans le même sens que mes messages sur mes films. Je connais très bien Yoko.
Sais tu quelque chose à propos du fameux Bed-in pour la paix de John et Yoko Ono en 1969 à Montréal? As tu un extrait du film?
[AULIAC Philippe] Oui bien sûr, je possède le film intégral du bed in notamment avec les dévots durant l'enregistrement de "Give peace a chance". Le Bed-In a duré du 28 mai au 2 juin 1969.
Merci Philippe.
[AULIAC Philippe] J'offre un "Hare Krishna" fraternel de paix, pour tous les opprimés du monde entier.