Note: Il y a cet article et les 4 suivants à ce propos.
Quel drôle de titre direz-vous ? « Les insectes et la réincarnation. » Comment est-il possible d'établir un lien entre ces deux sujets ? Ils nous semblent tellement difficile de les concilier ! Mais comme vous le verrez, il est tout de même possible de le faire. Vous découvrirez au cours de ce texte qu’ils ne sont pas si opposés que cela, bien au contraire. Pour vous donner un exemple, souvenez-vous que la chenille se transforme en papillon. Il s'agit là d'un phénomène naturel comme l’est évidemment la réincarnation. Ce principe est là, devant nos yeux, sous différents aspects que peu de gens remarquent. Vous découvrirez, d'une manière simple, des faits très concrets qui vous surprendront. Ce texte, destiné au grand public, permettra de comprendre facilement le phénomène de la réincarnation, et ce, dans toute sa profondeur.
Les insectes sont des êtres vivants et ils ont beaucoup de similitudes avec nous. Ils mangent, ils dorment, ils s'accouplent et ils se défendent contre les prédateurs. Ils ont une progéniture, qu'ils protègent. Ils partent à la recherche de nourriture. Ils se reproduisent. Leurs activités sont très semblables aux nôtres.
Dans les plus fortes chaleurs de l'été, ils ne sèchent pas au soleil, eux qui sont si minuscules. Ils ont leur propre système de refroidissement. Certains insectes comme la libellule possèdent des milliers d'yeux. Elle se déplace tout en gardant en vue le soleil et en regardant en même temps devant elle pour se diriger. Ils ont aussi une forme d'intelligence. Examinez les fourmis qui savent construire des cités. Pourquoi tous ces insectes sont-ils faits différemment ? Où est le commencement de chacune des espèces ?Ils ont tous leur propre nature et leur propre façon de vivre. Qui les a conditionnés ainsi ? D'où leur vient la vie ? Qui les a façonnés ainsi ?
Ces petits animaux se reproduisent différemment d’une espèce à l’autre, ils ne mangent pas tous la même chose, plusieurs dorment le jour tandis que d’autres dorment la nuit, ils ont des moyens pour se défendre tout aussi efficaces les uns que les autres. Ils mangent, dorment, s’accouplent et se défendent. Ils ont leur façon de vivre bien à eux. Ils ont leurs propres désirs. Ils jouissent de ce monde à leur manière. La mante religieuse par exemple, après s’être accouplée, n’hésite pas à tuer son partenaire. Les fourmis construisent des cités, elles possèdent leur armée et elles élèvent également leur troupeau de pucerons. L’abeille butine de fleur en fleur à la recherche de pollen. La coccinelle dévore les pucerons et tout en se nourrissant ainsi, protège les récoltes de l’humain. Encore plus petits, les microbes. Eux aussi sont des êtres distincts, ils possèdent une conscience individuelle qui leur permet de se déplacer et d’éviter les obstacles. Il s’agit donc d’êtres personnels. Il existe dans notre corps des millions d’êtres comme les bactéries et les microbes, tous individuels comme nous le sommes nous-mêmes.
La science de l’entomologie nous apprend qu’il existe des centaines de milliers d'espèces d’insectes et qu’ils ont tous leurs particularités bien à eux. Ils sont donc tous programmés différemment.
« Voir c'est croire » comme le dit le dicton. Peu acceptent une autorité supérieure, ils préfèrent cette expression citée ici. Dans ce texte, il vous sera possible de connaître les deux aspects, c'est-à-dire, l'autorité des Védas et de faire voir de vos yeux ce que révèle la nature. Nous pouvons comprendre beaucoup de choses par le raisonnement, mais bien des sujets vont nous échapper, alors à ce moment, il faut s'informer à une plus haute source de savoir.
Deux écrits importants des Védas sont la Bhagavad-gita et le Srimad-Bhagavatam. Pour mieux comprendre la teneur et la portée de ces ouvrages et leur rapport avec la réincarnation, voici leur description et ce, en commençant par la Bhagavad-gita. Il faut connaître auparavant ce que sont les Védas. Ils sont la connaissance, originellement donnée au début de la création, et préservée intacte par la transmission d'une succession de maîtres de tradition védique. Ils furent écrits pour la première fois par l’avatara-écrivain Vyasadeva. Toute la sagesse de l’Inde est exprimée dans les Védas qui autrefois étaient transmis oralement et ce, depuis l’origine. Ils étaient écrits en sanskrit, une langue si parfaite dans sa composition, sa poésie, et sa métrique que, de nos jours, douze années d’études sont nécessaires pour la maîtriser. C’est aussi une science qui permettait de calculer le temps du1/10000 de seconde jusqu’à la durée totale de l’univers. Tout le système planétaire y est expliqué. Tout le processus de la conception, qui se déroule dans le ventre de la mère, y est décrit. Toutes les espèces vivantes 8,400,000 au total y sont mentionnées. On y retrouve aussi des informations systématiques concernant la musique, la médecine, l’art, la politique, l’architecture, l’art de la guerre et la psychologie. La science de l’atome et de l’énergie atomique y sont présentées. On y retrouve aussi une description de l’orbite des planètes, leur taille, leur éclipse et la taille de l’univers.
Il y a tellement d’informations dans ces livres que des personnalités telles que Einstein, Schopenhauer, Kant, Hegel, Emerson, Thoreau, Schweitzer et de nombreux autres savants, lurent les Écritures védiques et plus spécialement la Bhagavad-gita. Cet écrit parle d’une grande guerre qui eut lieu sur terre, il y a de cela un peu plus de 5000 ans, en Inde, dans la cité de Kuruksetra. Il faut aussi préciser que la Bhagavad-gita constitue un chapitre du Mahabharata ou Grande Inde, que compila l’avatara-écrivain, Srila Vyasadeva. Cette guerre ne dura que dix-huit jours, mais entraîna la mort de 640 millions d’hommes. Ce qui voudrait dire, en proportion de la population actuelle, qu’un homme sur dix y serait mort.
Le Srimad-Bhagavatam, quant à lui, compte plusieurs volumes. Cet écrit est considéré comme la crème des Védas. Il renferme le plus parfait et le plus vaste ensemble du savoir védique. Vyasadeva le transmit à son fils qui, plus tard, le dévoila à un puissant roi, devant une assemblée de grands sages, près d’Hastinapura sur les rives du célèbre Gange en Inde. Ce roi était l’empereur du monde. Il possédait toutes les qualités d’un saint roi. Il fut averti de sa mort sept jours à l’avance. Il se retira donc de son royaume pour aller jeûner et s’enquérir de la vérité spirituelle sur la rive du Gange jusqu’à ce qu’arrive le moment crucial. Il s’enquiert pour les êtres et pour lui-même de la voie de la perfection.
Le Srimad-Bhagavatam compte dix-huit mille versets qui furent transmis à ce roi. Ce sont des questions et des réponses entre le roi et ces grands sages. On y parle, bien entendu, de toutes les facettes de la réincarnation. Touchant au savoir humain, et depuis les temps anciens, les grands maîtres instruisent leurs disciples de récits extraits du Srimad-Bhagavatam. Il prend une grande place dans la vaste sagesse de l’Inde. Il constitue la plus complète et la plus authentique connaissance des Védas. Les principes de la science de la réincarnation ne changent pas avec le temps, mais demeurent stables. Ces anciens récits seront toujours appréciés par les chercheurs contemporains comme ils l’étaient dans les siècles passés par ceux qui étaient en quête de connaissance. Le lecteur peut y trouver un immense trésor de savoir. C’est un ouvrage sérieux et tous peuvent y découvrir une richesse de connaissance inconcevable.
Mais retournons donc à ces petites créatures. Il est étonnant de constater que leurs pieds écoutent, leurs pattes goûtent, leurs antennes captent des ondes, leurs yeux voient des centaines d’images alors que nous n’en captons qu’une vingtaine la seconde. Une flaque d’eau de quelques centimètres est pour eux un grand lac. Une pierre est une montagne.
Ils ressemblent étrangement à des extra-terrestres. Quel est ce monde fantastique ? Ils sont tout près de nous. C’est le monde des insectes! Ils vivent sur la même planète que nous mais la perçoivent différemment. La mouche et les abeilles voient 200 images à la seconde. Pour elles tout se passe au ralenti. Attraper une mouche devient très difficile car elle a déjà décelé votre intention au premier geste. Chaque instant semble dix fois plus long, elles ont donc l’impression de vivre aussi longtemps que nous.
Nous avons tous croisé ces êtres tout au long de notre vie sans leur porter attention. Voilà donc un aspect fascinant de ce monde dans lequel nous vivons.
Aprakrita Dasa