Voici le résumé d'une lecture donnée par Srila Prabhupada le 7 novembre 1973 à Delhi . (Śrīmad-Bhāgavatam 2.1.4)
Tout ce monde matériel est basé sur le désir sexuel. Puṁsaḥ striyā mithunī-bhāvam etam [SB 5.5.8 :’’L'attrait entre mâle et femelle constitue le principe fondamental de l'existence matérielle. Sur la base de cette conception erronée, qui enchaîne les coeurs, l'être développe une attirance pour son corps, son foyer, ses terres, ses enfants, ses proches et ses biens matériels. Il accroît ainsi ses illusions, pour ne plus penser qu'en fonction du "moi" et du "mien". ]. Partout, que ce soit dans la société féline, la société canine, la société humaine, la société des oiseaux, la société des bêtes, partout où vous allez, même les poissons, les insectes, les mouches, les fourmis - partout vous trouverez cette attraction, cette attirance sexuelle. C'est l'ādi-rasa. Tout le monde essaie de goûter. C'est donc le début du goût. Nous avons donc l'attraction, l'attraction naturelle. Puṁsaḥ striyā mithunī-bhāvam. Ce monde matériel est simplement l'attraction pour la vie sexuelle. Alors quand ils sont réellement unis de différentes manières ... Mais ils doivent s'unir. Que ce soit de manière légale ou illégale, ils doivent s'unir. Parce que l'attraction est là. Mais la civilisation humaine, ils ont donné une loi, pas comme les chats et les chiens. Tout comme le matin, dans la rue que nous avons vue, les chiens profitaient de la vie sexuelle. Donc, dans la société humaine, ce genre de plaisir sexuel, même si cela se fait actuellement dans les pays occidentaux ... Je l'ai vu. Dans certains parcs publics ou à la plage. Ils s'en moquent, devenant comme des chats et des chiens, ce n’est pas une civilisation humaine. Donc pour la civilisation humaine, il y a une restriction: le mariage. C'est une manière civilisée. Et le fait est le même, mais d'une manière civilisée.
Mais civilisé ou non civilisé, dès qu'il y a une vie sexuelle, l'attraction pour le monde matériel augmente immédiatement et de cent fois. Quand on reste célibataire, l'attraction n'est pas si forte, mais quand ils s'unissent, l'attraction devient très forte, car pour entretenir une femme, il faut un appartement, gṛha, qui s'appelle gṛha. C'est pourquoi ils sont appelés gṛhastha, «celui qui vit dans un gṛha, dans une maison». Tout le monde vit dans une maison. Nous vivons également dans une maison, ce temple. Mais gṛhastha signifie vivre avec sa femme à la maison. Na gṛhaṁ gṛham ity āhur gṛhiṇī gṛham ucyate. Simplement gṛhastha ne signifie pas vivre dans une pièce ou dans une maison, mais vivre avec une femme. Gṛhiṇī. Nous avons donc besoin d'un appartement ou d'une chambre ou d'une maison, selon notre position. Ensuite, nous avons besoin de terres pour produire de la nourriture. Désormais, ils n'ont plus besoin de terres pour produire. Ils ont besoin de quelque chose d'autre - de l'esclavage ou du travail dans l'usine. Mais autrefois, tout le monde possédait un lopin de terre pour produire de la nourriture. Kṣetra. Gṛha-kṣetra. Ensuite, quand il y aura mariage, il y aura des enfants.. Ensuite, il y aura aussi des amis, des parents, suta āpta. Gṛha-kṣetra-sutāpta. Puis vitta, le point central de l'argent. Donc, dès qu'ils seront unis, ces choses seront immédiatement nécessaires. Gṛha-kṣetra-sutāpta-vitta. De cette façon, l'attachement pour ce monde matériel augmente.
Note par Aprakrita dasa : ‘’Ici Srila Prabhupada parle des matérialistes qui n’ont en tête que le sexe qui est un des plus grands plaisirs de ce monde. Par contre, il apporte tant de souffrances. Le dévot de Krishna n’a du sexe que pour la procréation et rendre ses enfants conscients de Krishna afin qu’ils retournent tous dans le monde spirituel. Avant de s’unir l’épouse et l’époux récitent 50 tours de japa et cela se fait au moment le plus fertile pour l’épouse.’’
Vidéo en supplément: