Śrīmad-Bhāgavatam 1.16.35
-
Hawaï, 28 janvier 1974
Cette vie matérielle est donc sous la juridiction de māyā, et elle nous punit toujours. Anādi-bahirmukha jīva kṛṣṇa bhuli gela ataeva māyā tare (indistinct). Parce que nous avons essayé d'oublier Kṛṣṇa, ce n'est pas bon pour nous. Cela est également expliqué dans le Śrīmad-Bhāgavatam,
ya eṣāṁ puruṣaṁ sākṣād
ātma-prabhavam īśvaram
avajānanti na bhajanty
sthānād bhraṣṭāḥ patanty adhaḥ
Je vais vous donner un exemple concret. Ce doigt fait partie intégrante de mon corps, de votre corps, mais s'il devient malade, il ne peut plus agir comme mon doigt. Il ne devient qu'une source de douleur. Il arrive alors que le médecin ou le chirurgien conseille : "Si vous ne coupez pas ce doigt, c'est toute la main qui sera défectueuse", et il faut couper pour sauver les autres doigts. De la même manière, nous sommes tous une partie et une parcelle du Seigneur Suprême. Lorsque nous devenons désobéissants ou malades...
Devenir désobéissant à Dieu signifie que nous sommes malades, parce que nous devons devenir obéissants à quelqu'un, même si notre soi-disant état de désobéissance ne se préoccupe pas de Dieu. D'accord, ne vous souciez pas de Dieu, mais souciez-vous de quelqu'un d'autre. C'est obligatoire. Vous ne pouvez pas dire : "Je suis..., je ne me soucie de personne." Ce n'est pas possible. Si vous ne vous souciez pas de Dieu, vous devez vous soucier de quelqu'un d'autre. Si vous ne vous souciez pas de la loi de l'État, alors vous devez vous occuper du service de police. Vous ne pouvez pas dire "je suis indépendant". Ce n'est pas possible. Notre position est donc d'oublier Dieu. Nous avons été constamment mis à la porte par les māyā. Les māyā nous ont donné les sens, et les sens nous dictent : "Faites ceci, faites cela, faites ceci, faites cela", et nous devenons les serviteurs de nos sens.